mardi 11 septembre 2018

Une Drumulator a l'atelier...

Pour effectuer une bonne rentrée, rien de tel qu'un petit exercice de 'style' pour se remettre dans le bain. En l'occurrence, une Drumulator en panne :


J'ai déjà eu l'occasion de dépanner une telle boîte à rythme, c'était en juillet 2016. A l'époque, j'avais acheté cette machine qui présentait quelques petits défauts de fonctionnement, dont le 'fameux' BAD au démarrage. Pour l'occasion, j'avais décidé de développer un petit système de diagnostics se présentant sous la forme d'une carte processeur à base de circuit ATmega328, à enficher à la place d'un processeur Z80. Doté d'une programmation adéquate, cette carte de diag devait me permettre de prendre le contrôle de la Drumulator et d'en tester les différentes parties.

Première version à droite et version finale à gauche.
A noter qu'il existait une ROM de diags initialement crée par EMU censée effectuer ce genre de travail. Pour cela, il faut quand même que la partie processeur de la machine en test soit fonctionnelle, sinon son exécution est impossible. Et puis de toute façon, je n'ai jamais réussi à trouver cette ROM. Il est fort à parier qu'elle ne soit d'ailleurs plus du tout trouvable!

Cette nouvelle Drumulator ne s'allume pas du tout donc de toute façon la ROM de diags EMU aurait été inutile. Le propriétaire de la machine m'a indiqué avoir eu des problèmes d'alimentation et avoir changé les condensateurs de filtrage de la partie analogique ainsi que que les régulateurs 15V positifs et négatifs. D'autre part je constate que la machine a sans doute subi plusieurs interventions puisque l'optocoupleur pour l'interface MIDI est présent, ainsi qu'un condensateur de filtrage 100nF remplacé sur un circuit logique.

Comme la machine ne donne aucun signe de vie, la première chose à vérifier a été les tensions d'alimentation. Rien à signaler de ce côté-là, si ce n'est une alimentation un peu élevée pour les RAM statiques, mais rien de dramatique : 5,4V. A l'oscilloscope par contre, la situation est plus alarmante. Si le signal d'horloge de 2,4MHz est bien présent, le bus d'adresse du Z80 'semble' bloqué à une même adresse haute (A15 = 1), sans évolution. Pas très engageant tout cela!

J'ai donc inséré mon système de diags en lieu et place du Z80 :


Puis j'ai tenté l'exécution du premier test, à savoir l'allumage séquentiel de tous les segments et LEDs de la machine :


Le résultat se soldant par absolument aucune réaction à l'affichage. Ce test est pourtant simple et met en jeu un minimum de composants de la partie processeur. J'ai donc retiré tous les circuits sur support, ainsi que les deux RAM 14J et 15J de type 2114 directement soudées sur le circuit imprimé, et pour lesquelles j'ai aussi prévu des supports. Le système de gestion des afficheurs/LEDs étant minimal, j'ai donc tenté d'allumer au moins un segment 'à la main' afin de vérifier le fonctionnement du système. Ce qui fût validé. Après examen approfondi, il s'est avéré que c'était le circuit 13J, un 74LS138, qui ne réalisait plus sa fonction de décodage d'adresse :


J'en ai profité pour mettre aussi ce circuit sur support, on ne sait jamais.

Confiant, j'ai donc inséré une RAM statique de type 6116 pour y effectuer le test de lecture/écriture. C'est à partir de ce moment que tout s'est réellement compliqué et que les heures de tests et de questionnements se sont accumulées.

En effet, le test ne se déroulant pas correctement avec un affichage de données vraiment étrange, il m'a fallu un certain temps pour constater que le système de sélection des différents circuits ne fonctionnait pas. Le sondage à l'oscilloscope m'a permis de découvrir que le circuit 15F, un quadruple portes OU ne générait plus les signaux MEMWR.D et MEMRD.D. De la même façon que précédemment, j'ai aussi placé un support de circuit avant de remplacer ce composant.



De plus, j'a pu constater que suite au remplacement de ce circuit, les signaux MREQ-RD-WR générés par mon circuit de diags étaient redevenus corrects alors que précédemment, ils semblaient rester au niveau logique '1', soit 5V. Cette constatation étant vraie alors qu'aucun circuit mémoire n'était installé, mais redevenait fausse dès lors qu'au moins une des deux 6116 était installée. Donc, les mémoires de 2Ko SRAM semblaient poser problème. La mise en place du seul exemplaire réputé fonctionnel en ma possession m'a donné le même résultat.

Donc, le problème semblait venir d'ailleurs. Après un certain temps passé à l'oscilloscope sur les signaux des RAM, j'ai décidé de contrôler leur alimentation. Et la, grosse surprise, la tension d'alimentation présentait une espèce de sinusoïde évoluant de 5V à... plus de 10V. Le piège absolu!!!

Non seulement la fréquence de cette 'sinusoïde' m'empêchait de constater de façon évidente le problème avec mon multimètre 'TRUE RMS' puisque le signal comportait une forte composant continue et que la fréquence d'oscillation était bien plus élevée que le 50Hz, mais de plus les mémoires statiques ne chauffaient pas puisqu'elles n'étaient pas constamment soumises au 10V d'alimentation. A noter aussi que la sinusoïde n'était pas non plus vraiment une sinusoïde....

Dès lors, quelques minutes d'examen de la partie alimentation, et quelques tests à l'oscilloscope m'on permis de trouver rapidement le problème :


Grand classique de l'alimentation sauvegardée...

Les RAM statiques sont alimentée par le +5M.P, en fait du 'presque' 5V. Deux diodes D1 et D3 sont placées pour aiguiller soit l'alimentation +3,2V de la batterie, soit le +5V fourni par le régulateur VR1 vers les mémoires. Le +5V fourni par l'alimentation générale (VR1) prenant automatiquement le dessus dès son apparition. La diode D2 de type 1N914 est placée dans la ligne de masse du régulateur VR1 pour ramener sa référence à +0,6V au dessus de la masse. De ce fait, VR1 délivre non pas 5V mais 5,6Vpar rapport à la 'vraie' masse. Les 0,6V supplémentaires étant 'supprimés' par la diode D1 (tension de seuil), de sorte que les RAM statiques sont alimentées à environ 5V en fonctionnement.

Tout cela semble magnifique, sauf que si la diode D2 qui référence la masse du régulateur à +0,6V au dessus de la masse commune disparaît, et bien le régulateur ne régule plus et fournit pratiquement la même tension que celle qu'il reçoit en entrée. Dans le cas de cette Drumulator, VR1 reçoit un peu plus de 11V et fourni donc un joli 10V. La petite 'gâterie' sur cette machine, est que cette diode 1N914 n'était pas franchement coupée mais oscillait entre un état coupé et fonctionnel selon une courbe périodique de forme sinusoïdale quasi aléatoire. ce qui rendait la détection de se problème pas franchement évidente.

La diode 1N914 défectueuse.
J'ai remplacé cette diode par une simple 1N4148 et tout est rentré dans l'ordre. Une belle tension de 5V est maintenant fournie aux deux mémoires statiques 13K et 15K!

Avant de continuer les tests des différents sous-systèmes de cette machine, il me semble imaginable de penser que, en faisant abstraction d'éventuels problèmes liés à des interventions techniques précédentes, cette diode 1N914, par son dysfonctionnement, a perturbé le fonctionnement du régulateur VR1 qui s'est mis à produire une tension trop élevée pour les deux circuits de RAM statique.

Ces circuits de RAM (j'en suis absolument sur pour au moins un d'entre eux) se sont mis à dysfonctionner eux aussi en plaçant de façon arbitraire les signaux des différents bus dans des états forcés (drivers d'entrées/sorties détruits). Dès lors, les impédances très faibles (pour ne pas dire nulles) des pattes de ces deux RAM ont fini par détruire les sorties d'autres composants et rendre le système de sélection totalement inopérant. Jolie réaction en chaîne...

Et ça n'est pas fini! Cette tension sauvegardée +5M.P alimente aussi le circuit de génération des signaux de sélection des SRAM. Ce circuit est censé être toujours alimenté, même lors de la coupure secteur, grâce à la sauvegarde par pile. Le rôle de ce circuit est d'empêcher la sélection accidentelle des RAM sauvegardée lors de la phase de démarrage et d'arrêt du processeur.


Ce circuit, référencé 13E sur le schéma est un circuit de type CMOS HEF4023. Les sortie n° 9, 10 et 6 ne réagissent plus du tout aux entrées et restent désespérément fixées à environ 2V. Ce HEF4023 devrait toujours fonctionner puisque, contrairement aux circuits TTL, sa plage de tension d'alimentation s'étend jusqu'à plus de 15V. Mais non, il est définitivement hors service. La aussi, il a fallu procéder à son remplacement, avec pose d'un support de circuit intégré au préalable, cela facilitera d'éventuelles nouvelles interventions. Ce circuit conditionne aussi l'accès aux deux RAM de type 2114 marqués 14J et 15J sur le schéma. Le test de ces RAM par mon outil de diagnostics m'indique que ces mémoires sont en erreur. J'espère donc régler aussi ce problème par le changement de ce HEF4023.

Progressons dans le dépannage de cette Drumulator... Le circuit HEF4023 a été changé, j'espère maintenant un tout autre comportement de mes tests par rapport à ce que j'obtenais précédemment :


Effectivement, cela se passe beaucoup mieux mais ça n'est pas encore ça! Les bits de donnée D4 et D5 restent à l'état logique '1' bien que D5 semble changer d'état de temps en temps. Il n'est encore pas possible de tester le fonctionnement de l'appareil, mais une 'sortie de crise' semble quand même se dessiner.

Après examen du schéma de cette Drumulator, il apparaît qu'un seul composant autre que l'outil de diags est en mesure de forcer l'état des bits du bus de données. Il s'agit du circuit 10J, un 14503 de type CMOS qui n'est plus fabriqué de nos jours. Ce circuit est utilisé en temps que buffer 3 états et, mis à part les bits de données D4 et D5, il transmet le code de retour des touches du panneau de commande sur le quartet de poids faible du bus de données. Après le test des touches avec l'outil de diags, ce circuit n'est visiblement pas à mettre en cause.

La partie du 14503 qui gère le bit de donnée D5.

Et l'autre partie du 14503 qui gère le bit D4.

Or, ce composant 14503 est sélectionné par un signal nommé CSRPB. Ce signal est généré par un simple circuit logique de type LS00 :


Et comme par hasard, la sortie n° 8 de ce 74LS00 reste la majorité du temps à l'état bas. Pas constamment, mais suffisamment pour sélectionner de façon périodique le circuit 14503 et ainsi perturber fortement les bits n° 4 et 5 du bus de données. Tout en générant, par le fait, un léger court-circuit pour le composant mémoire délivrant sa données sur le bus. Situation problématique. Les bits D0 à D3 ne sont pas perturbés parce que simplement reliés en pull-up de 10K par le circuit 14503. Et comme par hasard (encore), ce circuit 74LS00 référencé 13F est le circuit quelque peu modifié par l'ajout de l'entrée M.I.D.I. :

Le circuit 13F aurait-il subi quelques mauvais traitements?
Une fois ce circuit changé, avec mise en place d'un support de circuit intégré, la série de diagnostics effectués avec mon outil dédié se passe bien. Hormis quelques touches bleues qui semblent ne pas fonctionner. Après examen de ces touches, ils semble qu'elles soient en mauvais état et seules responsables de leur non fonctionnement. Un petit test avec un brin de fil pour simuler l'appuie donne bien le résultat escompté. Ouf, au moins il ne s'agit pas d'un problème électronique. Je tente donc la mise en place des composants de la partie processeur et pour la première fois, à l'allumage de la machine, j'obtiens le 'fameux' 'bAd :


Cela ne se voit pas obligatoirement très bien, mais l'afficheur affiche bien le message bAd.

Quelques appuis sur les touches de la face avant de la machine m'indiquent que le système ne plante pas. Ouf, tout ça, pour juste ça! Il est vrai que la partie processeur de cette Drumulator souffrait de plusieurs maux simultanés qui a rendu très difficile la déterminations de la première bonne piste à suivre. Une fois trouvée, la suite s'est déroulée normalement. Je n'ai pas encore testé cette B.A.R. en audio. Je n'ose imaginer le dépannage de la partie numérique de la génération sonore. Il y en aurait encore peut-être pour des heures.

Pour l'instant, j'ai changé une diode petits signaux dans la partie alimentation, et quelques circuits intégrés logiques dans la partie processeur. Il serait aussi nécessaire de changer les supports de circuits intégrés d'origine par des modèles récents parce qu'ils génèrent parfois des faux contacts, ce qui rend le fonctionnement de la machine quelque peu problématique. Les deux SRAM 6116 sont évidemment défectueuses :

Définitivement H.S.!
Il me reste aussi à trouver des 6116. Je n'en possède plus et pour faire mes tests j'ai du emprunter celles de ma propre Drumulator. Je m'étais débarrassé de mes 6116 il y a déjà quelques années et n'avais conservé que les modèles de 8Ko, pensant que je n'en aurais jamais l'utilité. Erreur....

[Update 16/09/2018] J'ai procédé au remplacement de quelques supports de circuits intégrés. Les deux RAMs ainsi que le processeur sont passés sur supports de type lyre. Pour le plus grand bien de la machine. Bien que cette Drumulator semblait fonctionner correctement, il arrivait très régulièrement qu'elle reste plantée avec tous les segments et LEDs allumés. Le support du processeur Z80 ne procurait plus des contacts fiables. Après l'échange par un modèles récent et de bonne facture, la machine fonctionne dorénavant normalement :


Les supports de circuits d'origine sont munis d'une espèce de 'strip' dont je ne vois pas bien l'utilistési ce n'est lors de la phase de soudage à la vague, qui rendent leur retrait du circuit imprimé un peu plus compliqué. Les pins restant 'coincées' par ce strip de sorte qu'il faut presque avoir envie d'arracher la patte, plutôt que de la retirer délicatement, ce qui rend l'opération plus longue et délicate, évidemment :-(


Cependant, une fois l'opération terminée et la mise en place de deux RAMs statiques de 2Ko reçues neuves effectuée, la machine, après avoir démarré sur le message habituel 'bAd', à passé sans problème la phase de ré-initialisation.

La mise en place d'une pile neuve...


... a terminé le dépannage et la restauration de toute la partie processeur : ouf!

J'ai passé plus d'une dizaine d'heure en tout pour réussir à dépanner jusqu'au bout cette partie de la machine. La somme de pannes à répétition et en cascade à rendu le processus un peu plus difficile qu'à l'habitude. Certains problèmes étaient dus à la conception de la machine, d'autre, à de multiples interventions précédentes plus ou moins réussies.

Le test audio de la machine n'a pas été parfait non plus. Certes des sons sortent, ce qui est déjà un gros plus, mais pas tous. Heureusement, en retirant les UVPROM d'échantillons de leur support, je me suis assez vite rendu compte du problème :



Et me voilà maintenant à devoir recopier les ROMs d'origine parce que le set en place était un set spécifique installé par le propriétaire de la machine. La réparation d'une patte cassée est possible mais demande un certain temps. Il sera beaucoup plus facile dans un premier temps, de rendre la machine en état de fonctionnement au propriétaire. Charge à lui de retrouver des sets auprès d'un fournisseur 'sérieux' s'il le désir.

Les ROMs d'échantillons doivent être de type 27128. Ce sont là des versions de ROMs de 16Ko que l'on ne possède pas souvent. De 8Ko, on passe généralement au 32Ko, sachant que le brochage des 27256 est compatible avec celui des 27128. Si ce n'est que d'origine la broche 27 d'une 27128 est reliée au +5V. Ce qui correspond à la broche A14 d'une 27C256. Ne pas oublier de copier les données d'échantillon dans la deuxième partie des 32Ko d'une 27256 et non pas dans la première sinon la drumulator ne lira que des 0xFF, et donc ne fournira aucun son!



[Update 22/09/2018] Après toutes ces modifications et dépannages, j'ai enfin réussi à démarrer correctement la machine. Je pensais être arrivé au bout de mes peines mais en fait, non. D'une part je recevais, telle une injure', de façon très fréquente ce 'bAd' au démarrage, puis au fur et à mesure des tests, la machine s'est mise tout d'abord à rester plantée sur l'affichage total de tous les segments, puis de plus en plus fréquemment, à ne plus démarrer du tout!

En fait, et pour avoir discuté avec le propriétaire de la machine, sans le savoir j'avais certes règlé les problèmes les plus 'graves', ceux générés par des précédentes tentatives de dépannage, mais pas le problème de fond qui était qu'effectivement à la base, elle ne démarrait plus.

Quelques recherches m'ont permis de constater que le signal de RESET du processeur ressemblait fortement à un signal périodique. Comme signal de RESET, il y a mieux. En fait, le CA3086 qui gère le test de bon fonctionnement des alimentations était en cause :


J'ai donc changé aussi ce composant par un modèle équivalent, un CA3046 que j'avais sous la main.
Cela me permis évidemment de progresser dans la résolution du problème avec un démarrage normal à la mise sous tension. Démarrage normal ne survenant toutefois que de temps en temps, et de moins en moins souvent! Le problème était très simple : le signal de RESET, bien que de forme normale cette fois, arrivait bien trop rapidement au processeur. Comme tout processeur, le Z80 nécessite un certain nombre de cycles d'horloge avant de réellement être en mesure de démarrer. Durant tout ce temps d'initialisatoin interne du Z80, le signal de RESET DOIT être actif. L'ajout d'un petit condensateur entre la patte 1 et 3 de ce CA3046 a réglé ce problème.

Cette modification effectuée, la machine s'est mise à redémarrer de façon certaine à chaque mise sous tension. Et ceci, de façon fiable. Par contre subsiste le message 'bAd' au démarrage. Après mise en place de condensateurs de découplages sur la carte de la machine, la situation s'est améliorée, sans plus. Ce qui se passe est assez simple : à chaque allumage et démarrage, la tension de 5V fournie par le régulateur à la partie processeur connait de brefs et violents parasites. Ces parasites sont suffisamment important pour se propager à travers le système de sauvegarde par pile et donc désalimenter très brièvement les deux SRAM sauvegardée. Le résultat est imparable : 'bAd'!

Je n'ai hélas pas réussi à déterminer la cause de ce phénomène. Soit un problème en provenance du transformateur, ou alors une des diodes du pont de diodes qui laisserait passer un courant contraire etc etc... Etant donné le nombre d'heures passées à dépanner cette machine, je n'en ai pas rajouté et l'ai donc rendu en l'état à son propriétaire. Un indice cependant me laissait à penser que ça n'est pas parce que la machine affiche 'bAd' au démarrage, que le contenu des mémoires serait perdu. Et ce fût le cas. Quelques modifications de paramètres lors des essais, ont été conservés. Je pense donc que le problème vient réellement de l'alimentation, mais je ne sais pas ou.


Il n'y a pas à dire, elles sonne cette Drumulator, surtout branchée sur un ampli digne de ce nom!

What next?

J'en ai profité, lors de ce dépannage, pour dessouder la mémoire contenant les instructions du séquenceur qui génère les ondes audio. Le fonctionnement des registres, tel qu'expliqué dans la documentation technique n'est pas très difficile à appréhender. Mais la lecture du  contenu de cette PROM (IC8D) m'a permis de valider le concept.

D'autre part, je me retrouve avec quelques sets d'EPROM d'échantillons dont le fonctionnement est altéré du fait de pattes de composants cassées. Le même syndrome que ci-dessus...

Je vais donc tenter de découvrir ou se situent les adresses en mémoire programme, contenant les informations de début et de durée de son. Cela me permettra de créer des sets complets. Ce 'service' se trouve déjà sur Internet, mais sous forme disons, 'pas zéro défauts'!

D'autre part, je viens de recevoir des exemplaires de filtres SSM2044, des SSI2144 :


Sachant d'autre part, que j'ai déjà il y a quelques mois, retranscris le fonctionnement de la partie processeur de la Drumulator dans un FPGA complexe, mais que j'ai pu valider récemment le fonctionnement de mon code dans un circuit de type Altera MAX10...


... je dirais que je possède pratiquement tout ce qu'il faut pour recréer totalement la machine!

Il 'semblerait' d'ailleurs que je ne sois pas le seul à être intéressé par une version plus fiable et un peu améliorée de la Drumulator!
A suivre...

[Update 22/09/2018]J'avais un doute sur le test des ram statiques avec mon outil de diagnostic. En effet, la mémoire numérotée 13K semblait toujours indiquer des erreurs de lectures. En fait, le bit d'adresse A11 de ma carte reste systématiquement à '0'. De sorte que je testais toujours le circuit de ram 15K, et jamais le 13K. M'en étant rendu compte, je testais donc les RAM sur le support 15K.
Je viens donc de tester mon outil de diag. Pour cela, j'ai créé une routine qui fait générer un signal carré d'à peu près 1KHz sur chaque port de sortie. Le bit A11 reste effectivement 'coincé' à '0'. Le circuit MCP23S17 semble donc devoir être remplacé. Comme ce circuit fonctionnait parfaitement sur ma propre Drumulator, je pense que le défaut a été généré par la Drumulator en dépannage : dommage collatéral, comme l'on dit!

vendredi 7 septembre 2018

Vive le Néo Libéralisme....

Ou quand les rentiers gèrent tranquillement leurs petites affaires...


Article paru sur Francetvinfo.

Dans notre belle et grande société Néo-libérale ou la liberté économique est surtout celle des puissants, rien de nouveau me direz-vous, on se demande pourquoi le marché français est si peu diversifié en ce qui concerne ce type de matériel.

Pour boucler la boucle, il suffit de rajouter que la majorité de ces entreprises possèdent des représentants dans les instances de normalisation, facilitant ainsi la mise en place de normes décourageant toute tentative de nouvel entrant sur le marché et voilà : chasse gardée pour un très petit nombre d'élus.

Tout ceci, bien évidemment pour le plus grand bénéfice de la recherche, de l'innovation, d'un monde  meilleur etc etc... , au profit des investisseurs rentiers en bourse qui encaissent au passage plus-values sur les titres et confortables dividendes garantis.

J'en rajoute? Je vous laisse apprécier les chefs d'information judiciaire :


Savoureux, non? Corruption? Mais qu'est-ce à dire, diantre : pas de ça chez nous!!!

Pour rappel : pour l'instant il ne s'agit que d'information judiciaire. Les entreprises citées ne sont pas mises en accusation. Tout juste est-on autorisé à s'imaginer qu'il n'y a pas de fumée sans feu...

Allo, Manu, il est ou ton nouveau monde? Bon, pour une fois le sujet est étalé en place (presque) publique, c'est déjà ça. Est-ce peut-être là le nouveau monde et que je n'y comprendrais rien!

Enjoy!


jeudi 6 septembre 2018

Sequential Circuits, après DSI, devient Sequential!




Voilà, c'est fait : Dave Smith peut de nouveau estampiller sa production de synthétiseur du nom de Sequential, c'est officiel.

Personnellement, je suis assez fan des anciennes machines de Dave. Non pas que les nouvelles productions ne m'intéressent pas, mais mis à part le Prophet X que je n'ai pas encore pu essayer et qui semble être en mesure d'apporter un petit quelque chose en plus avec une partie de ses oscillateurs générés à partir d'échantillons sonores, les autres machines ressemblent à du déjà vu.

Je possède donc un Prophet VS, un Studio 440 et un Prophet 3000. D'un point de vue techniques, ces machines sont absolument géniales. Une espèce d'aboutissement à une époque de transition ou la puissance des processeurs permettait d'envisager un gros apport numérique. Hélas, cette transition aurait du aussi s'effectuer dans la méthodologie de conception et de fabrication de ces machines, ce qui ne fut pas le cas. Cette production des quelques cinq dernières années de Sequential Circuits se caractérise donc par un manque très fort de fiabilité. Poussé à son paroxysme sur le Prophet 3000 puisque ce dernier n'a carrément jamais été réellement finalisé. Ce P-3000 signa d'ailleurs l'arrêt de mort de l'entreprise de Dave Smith en 1987, année ou elle fut rachetée par Yamaha.

Un peu plus de 30 années plus tard, Sequential revient à Dave. Comme quoi...


En parfait état de fonctionnement. Pour maintenir cette machine en état, j'ai du recréer de toute pièce un circuit compatible avec le CEM5530. Un certain nombre de P-VS continuent aujourd'hui de fonctionner grâce à ce circuit. Le circuit intégré principal fabriqué à l'époque par Maxim n'est  plus disponible aujourd'hui. Le schéma est on ne peut plus simple :


Avec le circuit imprimé correspondant :


La difficulté de ce circuit consistait à son assemblage. Le gros circuit intégré Maxim possède un pas vraiment très fin qui n'est pas spécialement aisé à souder à la main. J'ai d'ailleurs réalisé plusieurs version de circuit imprimé dont la dernière, la V3, possède des pistes un peu plus larges pour permettre une réalisation plus facile. Je suis actuellement en train de réaliser les deux derniers exemplaires pour un studio Italien. Ce circuit, que je nommais ELD5530 est donc officiellement SOLD OUT!


Un CEM5530 et son equivalent ELD5530 en V3

Et puis, il est toujours possible de refabriquer des parties de ce type de machines avec des technologies plus récentes. A titre d'exemple, je m'étais 'amusé' il y a quelques années, à implémenter la quasi totalité de la carte mère du P-VS dans un FPGA. Les deux sous ensemble manquant à cette émulation étant les quelques composants pour la gestion de l'afert touch, et le circuit de gestion du clavier. Sinon, absolument toutes les fonctionnalités de la carte mère sont présentes sur cette recréation en FPGA :





En parfait état de fonctionnement. Le CEM5530 de cette machine a aussi été remplacé. Sur la machine en ma possession, le lecteur de disquette a été remplacé par un lecteur HxC.



Mon P-3000 n'est pas fonctionnel. Le lecteur de disquette ne fonctionne pratiquement plus, rendant la lecture de la disquette système aléatoire. De plus, il me reste à installer le circuit FPGA modifié par Yamaha pour permettre l'augmentation de la mémoire d'échantillon de cette machine. Le schéma de principe comporte des erreurs.

Sur ma machine, j'ai néanmoins changé l'éran par un modèle à éclairage LED. J'ai aussi créé un circuit imprimé adaptateur pour le FPGA Yamaha en ayant corrigé les erreurs du schéma.

Il me resterait à effectuer quelques modifications de la carte mère de la machine pour corriger quelques erreurs de pistes, puis remettre en place le circuit FPGA Yamaha, puis installer un lecteur HxC afin de charger à coup sur le système, puis effectuer les tests de fonctionnement.

L'entreprise est d'envergure parce que ce P-3000 est une véritable horreur de conception mécanique.qui rend les interventions à l'intérieur assez acrobatiques. Mon P-3000 s'allume toujours, il me faudrait réserver un certain nombre de soirées pour tenter de le finaliser...

En cette année de renouveau pour Sequential, cela pourrait être intéressant de remettre en état ce P-3000, tout du moins de tenter de le faire, parce qu'aucun résultat ne peu être garanti!

Plus d'informations sur la saga de Dave Smith sur https://www.sequential.com/

Pour la bonne bouche... Ces jours derniers (20 septembre 2018), un internaute qui réalise actuellement une séquence vidéo sur les anciennes machines Sequential, et à la recherche d'un pocesseur de Prophet 3000, m'a demandé de lui faire quelques photos de la machine. J'en ai profité pour immortaliser une petite réunion de famille personnelle :



vendredi 20 juillet 2018

Depannage d'une YAMAHA RX5.

YAMAHA RX5


Image de publicité.

Il y a quelques semaines de cela, j'ai acquis une RX5 en plutôt bon état.
Il s'agit d'une superbe boîte à rythme vintage 12 bits qui se mariera parfaitement avec mon QX1.
De ce que j'ai pu apprendre du vendeur Lyonnais, il s'agirait d'une des première RX5 parvenue sur le territoire Français, possiblement passée par l'afrique du Nord (Maroc ou Algérie). Il s'agit à priori d'une première main, en fait le vendeur semble être le fils du propriétaire.
La machine a bien vécu, est sans doute tombée sur un des côtés, avec quelques menus dégats de plasturgie interne. Les feuilles de plastic imprimés du clavier ont été changées une fois. Voilà ce que je sais de la machine lors de sa réception :


Il ne s'agit pas à proprement parler d'une 'affaire' puisque je l'ai quand même payée un certain prix, mais, fournie avec trois cartouches de sons supplémentaires qui valent bien le petit surcôut.

Après quelques tests sommaires de la machine, il apparaît très vite que certaines touches de la face avant ne répondent pas du tout, notamment la touche 'KEY ASSIGN', ainsi que deux pads. D'autres touches et pads répondent très mal. Une fois la période de découverte du hardware passée, aidé en cela par la disponibilité des schémas, il devient évident que l'ensemble des dysfonctionnements des touches sont des phénomènes isolés. Le clavier est matricé et chaque problème rencontré ne correspond ni à une même colonne, ni à une même ligne de la matrice. L'électronique semble donc être totalement opérationnelle, l'ensemble des problèmes semblent ne provenir que du clavier.

Il devient inévitable de démonter cette RX5. Diverses photos de ce type d'appareil démonté sont disponibles sur le Web. Par contre, voici une vue d'ensemble de la carte mère :


Un joli micro-ordinateur typique des années 80.

De la gauche vers la droite :
  • Quelques circuits logiques qui adressent le clavier.
  • Le bloc des ROMs et RAMs, dont celles sauvegardées par pile.
  • Quelques circuits logiques de décodage et d'adressage de l'afficheur.
  • Le processeur, un 63B09 avec juste au dessus le circuit série pour la liaison MIDI.
  • En haut, les deux ports cartouche et les deux ROMs de sons internes.
  • En dessous les deux gros circuits Yamaha de génération sonore YM3907,
  • suivis à droite, du circuit Yamaha de distribution des signaux audio-numériques YM3908.
  • Et tout en bas, la série des 12 convertisseurs audio Yamaha, des Y3014, suivis des AOPs de mise en forme.
Carte rationnelle, comme savaient le faire les développeurs japonnais. La seule intervention effectuée par mes soins sur cette carte a été d'y placer un support pour piles CR2032 afin de remplacer l'ignoble bricolage découvert lors de l'inspection de cette carte :


J'ai bien évidemment démonté le clavier et ai testé la continuité de toutes les pistes des feuilles de plastic imprimés constituant le clavier. J'ai pu constater que certains endroits avaient déjà eu droit à leur 'gribouilli' de crayon à mine graphite. En vain visiblement puisque toutes les continuités se sont révélées bonnes. 'Pire', les résistances de toutes les pistes se sont avérées, elles aussi, tout à fait homogènes. Le problème semblait donc ne pas provenir du clavier.

Une idée de ce à quoi cela ressemble :

http://gumielectronic.net/?p=1015
Après remontage, ce que je pressentais s'est confirmé : les problèmes demeurent. Cela ne provient pas de l'électronique, pas plus que de la continuité des pistes imprimées. Que reste-t-il? Les ressorts! Non??? Si si....

Chaque touche possède deux ressorts. Le premier, non visible, se situe dans le corps de la touche. C'est lui qui maintient celle-ci en hauteur. Le deuxième, visibles sur l'ensemble du clavier sur l'image du dessus, permet de transférer l'action d'appui d'une touche sur le pad conducteur du film plastic supérieur. Ce pad conducteur rentre alors en contact avec le pad inférieur, quand tout va bien.
Si l'appui n'est pas assez fort, le contact ne se fait pas. Un troisième film plastic ne contenant que des trous à l'endroit des pads est intercalé entre les deux films 'conducteurs' de sorte qu'il faut une 'certaine' force pour que le contact puisse avoir lieu.
Avec le temps les ressorts de transfert se sont naturellement re-comprimés. De ce fait, de moins en moins de pression se transmet aux membranes, jusqu'à ne plus être en mesure du tout de jouer correctement leur rôle. L'action de réparation est très simple : prendre chaque ressort à la main et l'étirer. Et c'est tout! Une fois cette action effectuée sur l'ensemble des ressorts de transfert du clavier, et celui-ci remonté, tous les problèmes ont disparu.

Sauf un : deux pads continuent de ne pas répondre. Hors, ces deux pads répondent bien lors d'une assignation de voie par exemple. Il s'agit donc d'un problème de génération sonore. Eventuellement un des douze circuits de conversion numérique/analogique en cause? Non plus. En fait la sortie individuelles des deux sons défectueux fonctionne bien. Ce n'est que dans la sortie générale stéréo que les deux instruments ne sont pas présents.

Le seul composant présent sur le routage vers la sortie générale est un des potentiomètres de réglage de volume individuel. Après démontage du potentiomètre supposé defectueux et rapide test de continuité, il s'est avéré que la piste carbone était tout simplement coupée au niveau d'une des connexions vers l'extérieur. Après quelques recherches sur Internet, j'ai réussi à trouver le même type de composant :

Le potentiomètre neuf est... celui de gauche.
S'en est suivi... le remplacement sur la carte de sortie :


Dès le remplacement effectué et remontage partiel de la machine, les sons des deux pads étaient de nouveau présents dans la sortie générale.

Après remontage total de la machine, je n'ai plus constaté de dysfonctionnement. Même le port cartouche fonctionne correctement. J'ai pu tester les cartouches externes.

Remarques sur cette machine :

Est-ce une machine de pre-série?
Les trois gros composants Yamaha de gestion numérique du son, sont sur supports. De plus, un fil en l'air a été rajouté. Hors, ces circuits sont d'un format particulier et les supports de ce genre ne sont pas faciles à trouver de nos jours. De plus, au regard des soudures de ces supports, absolument aucune trace ne laisse supposer que les circuits ont été dessoudés avant d'être remplacés par des supports de circuit, puis insérés dans ces supports :


Malgré toutes mes recherches d'image sur le net, je n'ai pas été en mesure de trouver une carte mère de RX5 équipée de ces supports de circuits. Peut-être est-ce le fait qu'il s'agirait d'une des premières RX5, comme cela m'a été indiqué. Elle possède le n° 3909, ce qui représente déjà un certain nombre, si tant est que la série ait commencé au n°0! A moins que cela soit la neuvième machine de la trente neuvième semaine de 1986?

D'autre part, comme je l'ai indiqué en début de sujet, cette machine à reçu un choc ou plus vraisemblablement est tombée sur un angle :


Les deux trous de fixation, dans le circuit imprimé et sur la plaque métallique de l'arrière de la machine ne peuvent plus contenir de vis. Les plots de plastic de la caisse supérieur n'existent plus. D'autre part, un petit bout de matière est manquant dans l'angle du capot supérieur. Cet endroit à visiblement reçu un violent choc. Sans plus de dégâts. La machine étant très bien construite, l'absence de ces points de fixation ne 'dérange' pas plus que cela.

Voilà, c'est tout pour cette belle machine redevenue totalement fonctionnelle.


vendredi 29 juin 2018

Nantesland...

Depuis 10 ans Nantes se transforme à marche forcée. Le projet Nantesland se porte bien.



Avec les beaux jours, cette entreprise 'privée' de divertissement ou les habitants (les vrais) deviennent les acteurs (forcés) de cette parodie de nouvelle ville, de nouvelles activités de divertissement se mettent en place. Et puisque dans ce blog, il s'agit quand même de 'parler' un peu de technique électrique/électronique/informatique, Si vous passez dans le coin, je vous suggère de tester la 'nouvelle' mobilité nantaise :



Pour ceux qui ne le savent pas, la 'directrice générale ' de Nantes est... au milieu de la photo.
Les détails de la communication sur le sujet peuvent se trouver ici.    

L'engin est révolutionnaire, cela va sans dire, comme l'était sans doute un peu plus à l'époque la 'Jamais Contente' de 1899 : 

https://fr.wikipedia.org/wiki/La_Jamais_contente
Ce type de démarche est sans doute hautement ridicule, si ce n'est d'un point de vue financier puisque l'entreprise qui construit ce véhicule (non, pas la Jamais contente, l'autre...), Navya compte s'introduire bientôt en bourse. Un bon coup de pub ne nuit jamais!

Petit aparté du 18 décembre 2018 :  

Evidemment, quelques lignes plus haut je me moquais de l'objet même de l'entreprise Navya, c'était en juin 2018. Moins de 6 mois plus tard, voici le résultat :


L'article de Reuters est disponible ici, relayé par Zonebourse.

On dira que je moque souvent la France, mais bon force est de constater que depuis des décennies, le ridicule est au pouvoir. C'est surtout valable pour la 'directrice générale ' de Nantes, Johanna Rolland qui ne recule devant aucun sacrifice de sa personne pour peinturlurer 'Nantesland' toujours plus belle qu'elle ne l'est. Pour les autres acteurs, la 'klein geld' était sans doute plus l'enjeu que l'innovation.

Ayons, mes frères, une pensée émue pour ces jeunes ingénieurs développeurs qui se sont investis dans le sujet et qui aujourd'hui, doivent rechercher un nouveau poste. Peut-être pouvons -nous leur conseiller de tenter l'outre Rhin!

Fin d'aparté.

Tout ça pour dire que, ça n'est pas (vraiment) le sujet. Non, le petit 'truc' risible, pour donner une suite cohérente à mes articles de ce blog, est le fait que : 


Ce type de démarche est totalement stupide, tout le monde (ou presque) le sait! J'ai eu l'occasion d'en faire un petit article ici. Visiblement, l'info n'est pas remontée jusqu'aux grands décideurs. A moins que leur motivation ait été justifiée par d'autres aspects...

Le résultat était donc prévisible. En naviguant sur le site de Sven Jelure, on apprend ceci : 


Ce qu'il y a de bien avec le site de Sven Jelure, c'est que je n'ai même pas besoin de me déplacer pour vérifier le résultat : 

Merci Sven Jelure!
Je ne comprends toujours pas la raison pour laquelle les adeptes de ce genre d'animation pour gogos s'évertuent à installer ce type de panneau d'affichage qui finit toujours à plus ou moins brève échéance par afficher le même type d'information, c'est à dire 0W de production électrique, même par journée fortement ensoleillée. Le principal me direz-vous, c'est qu'il y ait eu quelque chose d'affiché le jour de l'inauguration.

J'en profite d'ailleurs pour proposer mes services pour la réalisation d'un panneau d'affichage qui se contentera de mesurer l'intensité de la lumière ambiante pour afficher une production 'plausible' en fonction de la surface de faux panneaux solaires posés. Cela coûtera beaucoup moins cher et affichera toujours une information perti'nante'. Allez, j'offre même la maintenance gratuite!

Ségolène Royal doit se sentir moins seule à présent : 



Non, vraiment, décideur, c'est un vrai métier!

UPDATE 10 septembre 2018

https://reporterre.net

quelques mois après avoir publié sur mon blog quelques avis extérieurs sur l'absolue idiotie des routes solaires, voici un petit 'rapport' publié sur les site de Reporterre, faisant état de quelques retours d'expérience sur le sujet :


Note : référence faite à Reporterre sans leur en avoir demandé l'autorisation. Je pense qu'ils ne m'en voudront pas, surtout si je vous incité à les financer (sur leur site) pour une information indépendante,  nécessaire, voir vitale aujourd'hui pour la survie de notre 'démocratie'.

Et puisque nous y sommes :

https://www.presseocean.fr

Petite nouvelle de la directrice générale de NantesLand publiée sur Presse Ocean du 09 septembre 2018.

Et oui, il aurait quand même peut-être fallu demander aux habitants à plein temps de cette belle ville de Nantes, s'ils étaient d'accord pour en financer à grand frais la transformation en gigantesque parc d'attraction, tout en y jouant gratuitement le rôle de gentils animateurs. Et au bénéfice de qui, au fait??? Hum, la question de l'argent gaspillé qui aurait pu servir à des choses bien plus utiles finira bien par se poser!


Petite nouvelle de la directrice générale de NantesLand publiée sur Ouest France du 07 octobre 2018.


Costume inadapté lors de la visite de la directrice de NantesLandes sur une des animations festives du samedi matin. La sanction ne s'est pas fait attendre :

Ouest France 07/10/2018
Un des habitants du lieu, forcé par la direction de NantesLand à endosser malgré lui le costume d'intermittent du spectacle auto-financé, à voulu corrigé le tir en aspergeant la directrice de cette noble institution de poudre blanche très en vogue dans notre Commedia dell'democratie : La farine.

Comme quoi, à chacun sa poudre blanche...