JE SUIS ACTUELLEMENT A LA RECHERCHE D'UN CLAVIER YAMAHA SY77 EN PANNE, POUR PIÈCES MÉCANIQUES. SI VOUS POSSÉDEZ CE TYPE D'INSTRUMENT, CONTACTEZ-MOI :
lundi 23 septembre 2019
mercredi 11 septembre 2019
C'est la rentrée...
La rentrée s'annonce dynamique. En ce moment, je suis envahi par le matériel EMU. Quelques machines sont en cours de réparation :
- Deux SP12
Malgré la disponibilité de la documentation technique, ce type de machine n'est pas du tout évident à réparer, plus particulièrement lorsque c'est le micro-contrôleur audio qui pose problème. C'est 'hélas' le cas des deux SP12 que j'héberge actuellement. Ces deux SP présentent aussi la particularité d'avoir été copieusement modifiées par les différentes tentatives précédentes de dépannage.Cela prend du temps de déterminer l'origine de la, ou des pannes, même à l'analyseur logique.
- Une Drumulator
- Et puis le dernier arrivé, un EMUIII
Cela représente sans doute des heures de travail sur ces appareils électroniques.
Ce qui ne m'empêche pas cependant de faire avancer d'autre travaux.
J'ai par exemple repris le développement de mon petit mergeur MIDI en plaçant sur la carte non plus un connecteur pour bloc secteur standard de type 9 ou 12V, mais directement un connecteur USB_Micro ce qui permettra de l'alimenter directement à l'aide d'un bloc secteur standard 5V ou directement à partir d'un port USB d'ordinateur. Ce montage ne fournit pas de port MIDI au travers de l'USB, ce sera peut-être le cas pour la version suivante.
J'ai déjà développé le logiciel pour ce Mergeur. Il fonctionne très bien et n'attend plus qu'à être implémenté dans la nouvelle version matérielle. Je pense que c'est cette version que je proposerai à la vente s'il y a des personnes intéressées.
- Deux SP12
Malgré la disponibilité de la documentation technique, ce type de machine n'est pas du tout évident à réparer, plus particulièrement lorsque c'est le micro-contrôleur audio qui pose problème. C'est 'hélas' le cas des deux SP12 que j'héberge actuellement. Ces deux SP présentent aussi la particularité d'avoir été copieusement modifiées par les différentes tentatives précédentes de dépannage.Cela prend du temps de déterminer l'origine de la, ou des pannes, même à l'analyseur logique.
- Une Drumulator
- Et puis le dernier arrivé, un EMUIII
Cela représente sans doute des heures de travail sur ces appareils électroniques.
Ce qui ne m'empêche pas cependant de faire avancer d'autre travaux.
J'ai par exemple repris le développement de mon petit mergeur MIDI en plaçant sur la carte non plus un connecteur pour bloc secteur standard de type 9 ou 12V, mais directement un connecteur USB_Micro ce qui permettra de l'alimenter directement à l'aide d'un bloc secteur standard 5V ou directement à partir d'un port USB d'ordinateur. Ce montage ne fournit pas de port MIDI au travers de l'USB, ce sera peut-être le cas pour la version suivante.
Le circuit imprimé du mergeur MIDI. |
Ce montage, que je proposerai en boitier métallique fournira :
- 6 sorties MIDI reproduisant le mélange de deux entrées MIDI, typiquement un clavier et un séquenceur.
- 1 sortie MIDI reproduisant l'entrée MIDI clavier, à destination du séquenceur pour l'enregistrement de la partie jouée au clavier.
- 1 entrée pour un sequenceur.
- 1 entrée pour un clavier.
D'autre part, je suis en train d'apporter quelques modifications au convertisseur MIDI CV/GATE que j'ai déjà développé. Bien que la version actuelle fonctionne très bien, je pense être en mesure d'améliorer la précision de la conversion. De plus, je compte implémenter une petite fonctionalité intéressante par exemple pour les possesseurs de Model D Behringer. Les tests sur les modifications matérielles de ce convertisseur sont actuellement en cours.
Peut-être une petite démo. finale du convertisseur avec ce modèle D :
Peut-être une petite démo. finale du convertisseur avec ce modèle D :
Model D Behringer. |
jeudi 4 juillet 2019
MIDI-MERGE / CV-GATE / MODULE-VCO : la boucle est bouclée!
Le réseau M.I.D.I m'a toujours inspiré. Depuis toujours, je trouve ce réseau archaïquement fascinant.
Certes, il a été prévu à l'origine pour répondre à un besoin très simple, et il répondait totalement à cet objectif. Mais à peine était-il implémenté sur les machines, que sa gestion en était horriblement compliquée. En fait, chaque constructeur l'a un peu adapté à sa sauce.
Ce standard n'a pratiquement pas évolué depuis sa première présentation au NAMM de 1983 (je n'évoquerai pas la version 2.0 récemment proposée par la 'MIDI Association').
Pour la première fois, un Prophet 600 pouvait commander les notes d'un Jupiter-8. Deux machines de marques différentes étaient alors capables de communiquer de façon fiable. Cette 'révolution' a complètement modifié l'approche musical des instruments électroniques, notamment grâce à la mise à disposition de séquenceurs de grandes capacités de notes, et à l'intégration de cette norme dans les ordinateurs dont le pionnier fût bien évidemment l'Atari :
Cette machine, équipée de Pro-24 ou Cubase, a permis bien de grandes œuvres.
A noter qu'avant l'apparition de cette norme M.I.D.I., il y avait bien une autre interface numérique développée des 1981 par Roland, l'interface DCB (Digital Control Bus) :
Et sinon, et bien dans le domaine analogique, il existait aussi les interfaces dites CV/GATE. Le signal CV étant une tension représentant une fréquence (différentes normes suivant les constructeurs, raison pour laquelle sont évoquées les, et non pas l'interface CV/GATE), et le signal GATE indiquant si la note doit être entendue, ou pas.
Possédant plusieurs machines susceptibles d'être commandées par liaison MIDI, je souhaitais développer une interface matérielle en mesure de rendre l'interconnexion de celles-ci plus simple. Je n'apprécie pas du tout le mode de chaînage d'origine de la liaison MIDI, pas plus que ces horribles connecteur DIN 5 broches. J'avais donc développé en 2017, une carte processeur devant répondre à mon besoin :
La base matérielle de cette carte est tout à fait performante. Le problème s'est plutôt placé du côté logiciel. Je ne rentrerai pas dans les détails, mais il n'est pas tout à fait évident de développer un système performant en mesure de traiter la norme MIDI. J'ai donc mis ce projet en veille.
Depuis, je me suis plutôt concentré sur un appareil plus simple, en mesure de répondre à mes besoins actuels, c'est à dire simplement proposer un certain nombre de sortie en parallèle, et capable de véhiculer sur ces sorties, deux signaux MIDI en entrée.
Cette configuration devant permettre par exemple l'envoi de séquences par l'intermédiaire d'un séquenceur vers un certain nombre de machines, tout en permettant en simultané, de jouer d'un clavier la aussi à destination de ces même machines.
J'ai donc développé ce type de matériel très simple :
Parallèlement à ces développements, et à la faveur de l'explosion des modules analogiques, j'ai décidé de développer une interface CV/GATE. J'ai choisi un standard bien représenté à savoir le 1V/octave. Ce qui permet de présenter les deux signaux d'une note sur des plages de 0 ou 5V pour le Gate, et de 0 à 5V pour le CV. Ce qui donne ce matériel :
Après un certain nombre d'heures de développement tant matériel que logiciel, j'en suis arrivé à une interface MIDI parfaitement fonctionnelle, capable de merger correctement deux signaux MIDI en entrée, ainsi qu'une interface CV/GATE elle aussi parfaitement fonctionnelle.
J'ai donc enfin pu tester l'ensemble de ces développements sur cette 'plateforme' de test :
L'interface MIDI fonctionne parfaitement sur les signaux numériques. Le mélange de deux entrée fonctionne sans problème (auto-satisfaction!). Il me restait cependant à tester la partie analogique et donc à acquérir un matériel en mesure de répondre au moins au signal CV de mon interface CV/GATE.
Pour effectuer mes tests, j'ai acquis un module PICO VCO2 de chez Erica Synths :
Ce module est basé sur un circuit VCO AS3340. Logique quand on voit le pays d'origine d'Erica Synths (Monsieur Baloran devrait comprendre de suite ;-) ). Ce module est absolument bien construit. Les matériaux et composants sont de qualité et l'assemblage ne souffre d'aucune approximation (publicité gratuite). Un switch à trois positions permet de placer la réponse du module une octave en dessous ou une octave au dessus de celle de base, bien pratique.
Le résultat est tout à fait satisfaisant. J'aurai peut-être à modifier quelques paramètres du au fait du manque de linéarité du convertisseur numérique/analogique utilisé dans le convertisseur CV/GATE, mais cela ne concerne que la première des cinq octaves possibles avec 5V max de sortie. Bien que sachant le signal GATE fonctionnel sur mon interface, je n'ai pas acquis de module VCA. Partant, le signal du VCO est continuellement audible, ce qui s'avère quand même assez agaçant au bout d'un certain temps, surtout en période de test! Il pourrait être intéressant d'ajouter un VCA au système :
Un Black EG par exemple, dont les signaux GATE sont compatibles de 3 à 10V.
Normalement il faudrait un petit Youtube pour 'agrémenter' le sujet, mais je ne possède pas le matériel nécessaire pour une captation audio/vidéo de qualité. Peut-être un jour...
En attendant, j'ai reçu le nouveau circuit imprimé de l’interface CV/GATE, corrigeant les petites imperfections de la version prototype, et ajoutant la possibilité de choisir des sorties de 0 à 5V ou des sorties de 0 à 10V, moyennant la modification du programme de l'interface.
Certes, il a été prévu à l'origine pour répondre à un besoin très simple, et il répondait totalement à cet objectif. Mais à peine était-il implémenté sur les machines, que sa gestion en était horriblement compliquée. En fait, chaque constructeur l'a un peu adapté à sa sauce.
Ce standard n'a pratiquement pas évolué depuis sa première présentation au NAMM de 1983 (je n'évoquerai pas la version 2.0 récemment proposée par la 'MIDI Association').
https://www.harmonycentral.com |
http://www.classiccmp.org/dunfield/atarist/index.htm |
A noter qu'avant l'apparition de cette norme M.I.D.I., il y avait bien une autre interface numérique développée des 1981 par Roland, l'interface DCB (Digital Control Bus) :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Digital_Control_Bus |
Possédant plusieurs machines susceptibles d'être commandées par liaison MIDI, je souhaitais développer une interface matérielle en mesure de rendre l'interconnexion de celles-ci plus simple. Je n'apprécie pas du tout le mode de chaînage d'origine de la liaison MIDI, pas plus que ces horribles connecteur DIN 5 broches. J'avais donc développé en 2017, une carte processeur devant répondre à mon besoin :
La base matérielle de cette carte est tout à fait performante. Le problème s'est plutôt placé du côté logiciel. Je ne rentrerai pas dans les détails, mais il n'est pas tout à fait évident de développer un système performant en mesure de traiter la norme MIDI. J'ai donc mis ce projet en veille.
Depuis, je me suis plutôt concentré sur un appareil plus simple, en mesure de répondre à mes besoins actuels, c'est à dire simplement proposer un certain nombre de sortie en parallèle, et capable de véhiculer sur ces sorties, deux signaux MIDI en entrée.
Cette configuration devant permettre par exemple l'envoi de séquences par l'intermédiaire d'un séquenceur vers un certain nombre de machines, tout en permettant en simultané, de jouer d'un clavier la aussi à destination de ces même machines.
J'ai donc développé ce type de matériel très simple :
Parallèlement à ces développements, et à la faveur de l'explosion des modules analogiques, j'ai décidé de développer une interface CV/GATE. J'ai choisi un standard bien représenté à savoir le 1V/octave. Ce qui permet de présenter les deux signaux d'une note sur des plages de 0 ou 5V pour le Gate, et de 0 à 5V pour le CV. Ce qui donne ce matériel :
Après un certain nombre d'heures de développement tant matériel que logiciel, j'en suis arrivé à une interface MIDI parfaitement fonctionnelle, capable de merger correctement deux signaux MIDI en entrée, ainsi qu'une interface CV/GATE elle aussi parfaitement fonctionnelle.
J'ai donc enfin pu tester l'ensemble de ces développements sur cette 'plateforme' de test :
L'interface MIDI fonctionne parfaitement sur les signaux numériques. Le mélange de deux entrée fonctionne sans problème (auto-satisfaction!). Il me restait cependant à tester la partie analogique et donc à acquérir un matériel en mesure de répondre au moins au signal CV de mon interface CV/GATE.
Pour effectuer mes tests, j'ai acquis un module PICO VCO2 de chez Erica Synths :
Ce module est basé sur un circuit VCO AS3340. Logique quand on voit le pays d'origine d'Erica Synths (Monsieur Baloran devrait comprendre de suite ;-) ). Ce module est absolument bien construit. Les matériaux et composants sont de qualité et l'assemblage ne souffre d'aucune approximation (publicité gratuite). Un switch à trois positions permet de placer la réponse du module une octave en dessous ou une octave au dessus de celle de base, bien pratique.
Le résultat est tout à fait satisfaisant. J'aurai peut-être à modifier quelques paramètres du au fait du manque de linéarité du convertisseur numérique/analogique utilisé dans le convertisseur CV/GATE, mais cela ne concerne que la première des cinq octaves possibles avec 5V max de sortie. Bien que sachant le signal GATE fonctionnel sur mon interface, je n'ai pas acquis de module VCA. Partant, le signal du VCO est continuellement audible, ce qui s'avère quand même assez agaçant au bout d'un certain temps, surtout en période de test! Il pourrait être intéressant d'ajouter un VCA au système :
Normalement il faudrait un petit Youtube pour 'agrémenter' le sujet, mais je ne possède pas le matériel nécessaire pour une captation audio/vidéo de qualité. Peut-être un jour...
En attendant, j'ai reçu le nouveau circuit imprimé de l’interface CV/GATE, corrigeant les petites imperfections de la version prototype, et ajoutant la possibilité de choisir des sorties de 0 à 5V ou des sorties de 0 à 10V, moyennant la modification du programme de l'interface.
samedi 29 juin 2019
AMC 3000.
Difficile de se mettre à de la grosse réflexion par ces fortes chaleurs. Une occupation du type 'activité d'éveil' s'impose donc!
Réparation d'un amplificateur AMC 3000.
Quels intérêt de tenter la remise en état d'un tel appareil? En fait aucun, vu son âge et son mode de fabrication. Le temps à devoir passer pour le remettre en état ne serait absolument pas rentable dans un cadre commercial. Si ce n'est qu'avant de le déposer dans le casier 'déchets électroniques' à la déchetterie, une inspection s'impose quand même.
L'appareil :
Il s'agit d'un petit amplificateur d'environ 2x20W. Ce qui est largement suffisant sur de bonnes enceintes pour une surface de 20m². Le fait est que j'en possède un exemplaire, acheté à sa sortie, qu'il sonne vraiment bien et qu'il était facturé à prix planché. La 'petite histoire' veut que l'entreprise AMC ait été crée par un ancien de chez NAD (l'ancien patron?) et que ce type d'amplificateur 'serait' le digne successeur du 3020. Pourquoi pas....
Toujours est-il que, séduit pas la prestation de ce 3000, j'en avais recommandé l'achat à un membre de ma famille. C'est donc ce deuxième appareil qui m'a été donné pour ce que je voudrais bien en faire. L'information fournie est que l'ampli a chauffé (fort) puis s'est éteint, et plus jamais rallumé.
A l'ouverture de la boîte, j'ai découvert ceci :
J'ai fait l'image après coup. Il est, partant, assez évident de comprendre ou se cachait le problème!
Parce qu'en effet, je n'ai découvert absolument aucune trace de 'chaud', ni de fusible grillé. Par contre, aucune trace non plus, d'un quelconque signal alternatif sur la carte amplificatrice. L'alimentation n'est pas redressée et filtrée sur une carte à part, mais directement sur la carte d'amplification.
Après test du circuit primaire du transformateur, il s'est avéré que même si les enroulements semblaient correctement en série (2x110V), une des sorties de l'ensemble n'était pas reliée au secteur. Parce que ce transfo semble posséder un fusible thermique. Et, comme l'appareil semble avoir chauffé, il semble (abus du 'conditionnel', mais bon, difficile de faire autrement!) légitime de penser que quelque chose de 'spécial' s'est passé avec ce transfo. Il ne s'agit pas, en tout cas, d'une surcharge des sorties. L'appareil n'a pas été utilisé sur de longues périodes à niveau élevé et les fusibles de protection de la carte d'amplification sont en parfait état.
Le transformateur d'origine :
Étrange, après quelques recherches sur le Net, voici ce à quoi ressemble plutôt le transformateur de cet amplificateur :
Pas vraiment le même modèle. S'agit-il d'une version plus ancienne de l'amplificateur? J'ai des doutes. Une partie des images prises l'ont été justement, à la sortie de cet amplificateur dans le commerce, en 1998.
De toute façon, cela n'a pas d'importance. En premier lieu, il s'agissait de tester l'appareil avec un nouveau transformateur. J'en possédais un, de type toroïdal de 2x25Vac. Je n'ai pas trouvé le schéma de ce 3000 mais avec des condensateurs de filtrage de 35V, ce nouveau transformateur ira forcément.
Les test ayant bien évidemment été concluant, j'ai donc installé ce nouveau transformateur dans l'amplificateur. Trop gros pour prendre la place de l'ancien modèle, je l'ai placé plutôt au centre, dans un des trous déjà présents dans le boitier :
Emplacement idéal. Placé plus près du centre, les radiateurs font contre-poids, rendant l'appareil moins déséquilibré qu'à l'origine. Evidemment, le 230V passe plus près de la carte d'entrée, mais la puissance mise ici en jeu n'est pas suffisante pour perturber les signaux bas niveau par rayonnement.
Le boitier remonté, cet amplificateur fonctionne comme au premier jour. Très facile d'utilisation par un accès direct au fonctions, sans télécommande ni bouton poussoir invisible dans le sombre sur lequel il faut appuyer un certain nombre de fois pour obtenir la modification des graves/aiguës par exemple, il va rapidement trouver une nouvelle place.
Mais quand même ! l'utilisation de papier phénolique en guise de circuit imprimé n'est pas gage de haute fiabilité, notamment en ce qui concerne les soudures. Je n'ai donc touché à aucun composant et surtout pas ceux possédant des pattes assez grosses. Cela aurait risqué de casser les pistes du circuit imprimé et donc de générer des dysfonctionnements potentiellement difficiles à trouver par la suite.
Un appareil bien sympathique et très agréable à l'écoute qui n'ira finalement pas rejoint l'Himalaya de déchets générés stupidement pour l'unique bénéfice de quelques-uns!
Réparation d'un amplificateur AMC 3000.
Quels intérêt de tenter la remise en état d'un tel appareil? En fait aucun, vu son âge et son mode de fabrication. Le temps à devoir passer pour le remettre en état ne serait absolument pas rentable dans un cadre commercial. Si ce n'est qu'avant de le déposer dans le casier 'déchets électroniques' à la déchetterie, une inspection s'impose quand même.
L'appareil :
Olx.pt |
Toujours est-il que, séduit pas la prestation de ce 3000, j'en avais recommandé l'achat à un membre de ma famille. C'est donc ce deuxième appareil qui m'a été donné pour ce que je voudrais bien en faire. L'information fournie est que l'ampli a chauffé (fort) puis s'est éteint, et plus jamais rallumé.
A l'ouverture de la boîte, j'ai découvert ceci :
J'ai fait l'image après coup. Il est, partant, assez évident de comprendre ou se cachait le problème!
Parce qu'en effet, je n'ai découvert absolument aucune trace de 'chaud', ni de fusible grillé. Par contre, aucune trace non plus, d'un quelconque signal alternatif sur la carte amplificatrice. L'alimentation n'est pas redressée et filtrée sur une carte à part, mais directement sur la carte d'amplification.
Après test du circuit primaire du transformateur, il s'est avéré que même si les enroulements semblaient correctement en série (2x110V), une des sorties de l'ensemble n'était pas reliée au secteur. Parce que ce transfo semble posséder un fusible thermique. Et, comme l'appareil semble avoir chauffé, il semble (abus du 'conditionnel', mais bon, difficile de faire autrement!) légitime de penser que quelque chose de 'spécial' s'est passé avec ce transfo. Il ne s'agit pas, en tout cas, d'une surcharge des sorties. L'appareil n'a pas été utilisé sur de longues périodes à niveau élevé et les fusibles de protection de la carte d'amplification sont en parfait état.
Le transformateur d'origine :
Étrange, après quelques recherches sur le Net, voici ce à quoi ressemble plutôt le transformateur de cet amplificateur :
Pas vraiment le même modèle. S'agit-il d'une version plus ancienne de l'amplificateur? J'ai des doutes. Une partie des images prises l'ont été justement, à la sortie de cet amplificateur dans le commerce, en 1998.
De toute façon, cela n'a pas d'importance. En premier lieu, il s'agissait de tester l'appareil avec un nouveau transformateur. J'en possédais un, de type toroïdal de 2x25Vac. Je n'ai pas trouvé le schéma de ce 3000 mais avec des condensateurs de filtrage de 35V, ce nouveau transformateur ira forcément.
Les test ayant bien évidemment été concluant, j'ai donc installé ce nouveau transformateur dans l'amplificateur. Trop gros pour prendre la place de l'ancien modèle, je l'ai placé plutôt au centre, dans un des trous déjà présents dans le boitier :
Emplacement idéal. Placé plus près du centre, les radiateurs font contre-poids, rendant l'appareil moins déséquilibré qu'à l'origine. Evidemment, le 230V passe plus près de la carte d'entrée, mais la puissance mise ici en jeu n'est pas suffisante pour perturber les signaux bas niveau par rayonnement.
Le boitier remonté, cet amplificateur fonctionne comme au premier jour. Très facile d'utilisation par un accès direct au fonctions, sans télécommande ni bouton poussoir invisible dans le sombre sur lequel il faut appuyer un certain nombre de fois pour obtenir la modification des graves/aiguës par exemple, il va rapidement trouver une nouvelle place.
Mais quand même ! l'utilisation de papier phénolique en guise de circuit imprimé n'est pas gage de haute fiabilité, notamment en ce qui concerne les soudures. Je n'ai donc touché à aucun composant et surtout pas ceux possédant des pattes assez grosses. Cela aurait risqué de casser les pistes du circuit imprimé et donc de générer des dysfonctionnements potentiellement difficiles à trouver par la suite.
Un appareil bien sympathique et très agréable à l'écoute qui n'ira finalement pas rejoint l'Himalaya de déchets générés stupidement pour l'unique bénéfice de quelques-uns!
vendredi 21 juin 2019
An other day : the MIDI to CV/GATE is built
The processor is programmed and the different voltages have been checked. The precision seems good. The maximum error observed is less than 4% and seems to be on average less than 1% :
It only remains now to test this interface on a VCO / VCA module to check its behavior in situation.
This interface has 8 CV / GATE outputs. Four CV outputs are in 0 ~ 5V, four other outputs are in 0 ~ 10V. Each output is available on a MIDI channel from 1 to 8 or 9 to 16 depending on the position of the selection switch.
On the production board, it will be possible to choose the maximum voltage of all the outputs by setting up the appropriate resistors, 5V max or 10V max.
The GATE outputs are 0 / 5V.
It only remains now to test this interface on a VCO / VCA module to check its behavior in situation.
This interface has 8 CV / GATE outputs. Four CV outputs are in 0 ~ 5V, four other outputs are in 0 ~ 10V. Each output is available on a MIDI channel from 1 to 8 or 9 to 16 depending on the position of the selection switch.
On the production board, it will be possible to choose the maximum voltage of all the outputs by setting up the appropriate resistors, 5V max or 10V max.
The GATE outputs are 0 / 5V.
vendredi 14 juin 2019
Brève de comptoir :
Il y a parfois, des moments ou j'ai plus que l'impression d'être pris pour un abruti de première :
Reproduction de la page du site 20mn sur le sujet. Je n'ai pas demandé l'autorisation d'utilisation. Publicité gratuite, donc... |
Abruti? Doux euphémisme.
Pour tenter d'acheter des voix à bon compte, Mme Rolland, l'insipide directrice générale de Nantesland ne trouve rien de mieux que d'user de la bonne veille méthode des promesse qui n'engagent que ceux qui y croient.
Outre le fait qu'aujourd'hui je n'imagine pas vraiment quelles pourraient être les raisons d'aller perdre son week-end au centre de Nantes, centre bourg uniquement dédié à l'amusement de la masse vulgaire de passage dont les apports financiers servent à financer un environnement d'appel propice à la startup-nation inproductive, la possibilité d'une telle mise en œuvre est, j'imagine, totalement illusoire et ce, pour de multiples raisons...
Comme d'habitude, on vend du rêve en boîte.
Start-up nation? Je ne sais pas bien. Mais vendeur de tapis à l'ancienne, cela me semble évident!
jeudi 13 juin 2019
The news...
Après avoir expérimenté avec succès le framework Juce, je me suis remis momentanément au hardware. Il était temps de développer le prototype du convertisseur Cv/Gate 8 voies :
Tout le matériel est présent sur la carte prototype. Les premiers tests de sortie de tension m'ont permis de constater une très bonne précision de la valeur du CV :
Le test pleine échelle d'une des sorties censée être à 5V. Cette valeur correspond à une précision de 0,4%, sous réserve de la précision du multi-mêtre lui-même. Encore quelques tests à effectuer sur cette carte puis élaboration du logiciel du processeur embarqué et le prototype de ce montage sera terminé.
Le clan E-MU s'agrandit. Je viens en effet de recevoir une superbe SP12 qui semble avoir pas mal vécu. Elle présente un petit problème assez gênant, elle ne produit plus aucun son :
Ici en compagnie de la 'petite' E-MU sur laquelle j'ai aussi eu l'occasion de travailler et pour laquelle j'ai développé plusieurs cartes permettant son amélioration. Pour l'instant je me suis contenté d'ouvrir cette SP12 afin de vérifier que je pouvais tenter sans risque sa mise sous tension. Il est assez remarquable de constater que cette machine est une version améliorée de la Drumulator. J'ai donc la 'chance' de connaître déjà la technologie utilisée par E-MU. J'espère que cela me permettra de résoudre plus facilement les problèmes de cette SP12.
Tout le matériel est présent sur la carte prototype. Les premiers tests de sortie de tension m'ont permis de constater une très bonne précision de la valeur du CV :
Le test pleine échelle d'une des sorties censée être à 5V. Cette valeur correspond à une précision de 0,4%, sous réserve de la précision du multi-mêtre lui-même. Encore quelques tests à effectuer sur cette carte puis élaboration du logiciel du processeur embarqué et le prototype de ce montage sera terminé.
Le clan E-MU s'agrandit. Je viens en effet de recevoir une superbe SP12 qui semble avoir pas mal vécu. Elle présente un petit problème assez gênant, elle ne produit plus aucun son :
Ici en compagnie de la 'petite' E-MU sur laquelle j'ai aussi eu l'occasion de travailler et pour laquelle j'ai développé plusieurs cartes permettant son amélioration. Pour l'instant je me suis contenté d'ouvrir cette SP12 afin de vérifier que je pouvais tenter sans risque sa mise sous tension. Il est assez remarquable de constater que cette machine est une version améliorée de la Drumulator. J'ai donc la 'chance' de connaître déjà la technologie utilisée par E-MU. J'espère que cela me permettra de résoudre plus facilement les problèmes de cette SP12.
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