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jeudi 13 août 2020

Home Automation

En période estivale, forcément, le rythme des publications à tendance à baisser. Pour autant, en ce qui concerne ce blog, ce n'est pas vraiment la raison principale de cette légère baisse d'activité.

Non. C'est plutôt que j'expérimente une solution de contrôle et d'automatisation de bâtiments. L'idée est bien évidemment de vérifier un tant soit peu ce qui se passe à l'intérieur des locaux comme l'évolution des températures et autres valeurs de ce type, mais aussi d'en commander le fonctionnement comme le démarrage ou l'arrêt de certains systèmes ou la modification de consignes de fonctionnement.

Tout ceci n'est qu'un petit exemple des possibilités qui s'avèrent pléthoriques et de plus en plus utiles en cette période de mobilité réduite.

L'idée consiste donc à trouver des matériels fiables et des systèmes de mise à disposition des informations sur page web, comme ceci par exemple : 


 

Dans l'exemple ci-dessus, j'ai trois PLCs différents, dont celui affiché en image réalisé par moi-même, qui envoient trois mesures différentes de température. l'objectif étant de vérifier le bon fonctionnement de ces systèmes, seule la température affichée par mon PLC est pertinante. Les autres valeurs ne sont la que pour validation de la chaîne de fonctionnement des autres PLCs utilisés. En fait c'est le seul appareil permettant de connecter facilement un capteur de température 1-WIRE. Pour les autres graphiques, le premier provient d'une sonde analogique faite pour mesurer des basses températures n’excédant pas 24° et le deuxième provient d'une valeur fixée par programme donc par définition stable.

Différents protocoles sont utilisés mais l'action sur le switch (bouton du bas) se fait par abonnement à un broker MQTT. 

Tout cela fonctionne parfaitement. J'en suis à tester la 'reprogrammabilité' des PLCs directement par réseau afin d'obtenir un maximum de flexibilité. 

Sujet passionnant et fort utile. Le plus difficile, en fait, consiste à faire en sorte que tout ce fonctionnement n'émane pas d'une 'usine à gaz' propre à planter au moindre petit grain de sable! 

Dans les semaines à venir, je vais aussi tester quelques autres capteurs d'ambiance et d'énergie et puis progresser dans l'établissement d'une passerelle sans fil plus destinée par exemple à l'agriculture afin de surveiller les paramètres climatiques. L'utilisation d'un système sans fil fiable n'est pas, la-aussi, aussi trivial que l'on pourrait le penser. Les solutions toutes faites ne sont pas obligatoirement adaptées à ce type d'utilisation. Bref, encore un vaste champ d'investigation mais ayant pratiqué divers protocoles et diverses fréquences de fonctionnement depuis bien des années, je pense avoir aujourd'hui trouvé une solution satisfaisante...

Ce sujet semble assez éloigné de mes sujet habituels que sont les synthés, l'audio ou le rétro-computing, mais bon dans la description de ce blog, il y a aussi: "etc..." ;-)


vendredi 15 décembre 2017

DOMOTIQUE et PLCs en ARDUINO.

Petite brève,

Il y a quelques mois de cela, j'ai reçu commande pour la mise en place d'un système de surveillance permettant d'une part la réalisation de petits automatismes locaux ainsi que l'avertissement des actions menées, notamment par GSM.

Après avoir testé diverses solutions commerciales, tant en provenance du milieu de la sécurité que de celui de l'automatisation plus 'dure', je n'ai pas été en mesure de trouver le système adéquat.

Plusieurs raison à cela, dans le désordre : le prix, la flexibilité, la simplicité de câblage, l'adaptabilité, les interfaces disponibles, le facilité de maintenance et de suivi etc etc...

Au départ de ma réflexion j'avais testé un système personnel basé sur une compatibilité Arduino Uno. Bien qu'étant arrivé assez facilement à  résoudre la problématique de base, le système s'est avéré largement insuffisant lorsqu'il s'est agit d'incorporer divers autres éléments.

J'ai donc repris mon étude de base mais cette fois sur une compatibilité Arduino Mega 2560. Le processeur dans ce cas possède suffisamment de broches additionnelle pour gérer 'mes' entrées/sorties tout en fournissant la possibilité de disposer de l'ensemble des ports pour un shield standard, notamment le shield GSM.

Le résultat est un type d'automate vraiment prévu pour l'application envisagée, au moins sur le plan matériel. La programmation à l'aide de l'IDE Arduino devrait permettre un développement relativement aisé de l'application. Sous réserve bien entendu des limitations propres à la philosophie Arduino. Mais cet appareil n'aura pas à réagir sous de fortes contraintes de temps réel.

Voilà ce que donne le schéma général :


Plus de 170 composants pour cette carte électronique. J'espère que le PCB ne sera pas trop difficile à réaliser.

Evidemment, ce circuit ne correspond à aucune norme. La conception respecte cependant les règles de sécurités électrique et de protection contre les différent types de surcharges. La programmation ne respectera non plus aucun norme 'officielle' d'automatisme en ce sens ou se sera donc... du 'C' standard. Mais, avec cette solution, j'espère arriver à un système fonctionnel et le plus adapté possible aux besoins.


mercredi 9 décembre 2015

"Technologie m'a TUER!"

Un petit sujet sur la gestion technique des bâtiments à l'occasion de la parution du numéro de décembre du magazine Habitat&Technologies. Je ne pouvais pas rester insensible à la chronique de Bruno Napoli...

L'utilisation de l'image est soumise à acceptation de la rédaction du magazine.

Je me tiens régulièrement informé de l'évolution des offres technologiques concernant l'automatisation des bâtiment. Mon parcours proffesionnel, plutôt axé automatisme en milieu industriel, s'est orienté il y a bien des années vers le confort de vie que 'pourrait' fournir la mise à disposition d'outils informatiques de plus en plus performants.

Ayant côtoyé un parent bâtisseur, j'ai depuis très longtemps été étonné des solutions techniques mises en place. Solutions souvent très intéressantes dans l'objectif de la réduction des coûts de construction, mais parallèlement faisant l'impasse sur les questions concernant la santé à l'intérieur des bâtiments et la dépense induite en énergie.

Somme toute, il s'agit de faire baisser le prix 'apparent' de la construction, en reportant sur la maintenance le cout bien plus élevé de la gestion au quotidien. Un petit jeu gagnant/perdant!

Les éléments techniques allaient palier très facilement les 'légers' défauts des bâtiments. Ce ne fût évidemment pas le cas. Solution ultime, le SMART doit clore définitivement le débat grâce à l'intelligence apportée par tous les systèmes de mesure, de reporting et de contrôle. La non plus, ça ne sera très certainement pas le cas. Est-ce vraiment l'objectif d'ailleurs? Le but se résume le plus souvent à vendre de la solution miracle génératrice de marges très confortables et SURTOUT de l'abonnement, c'est à dire des rentrées stables et régulières grâce à un client emprisonné dans une solution constructeur : de la rente en somme. L'heure est grave. C'est aujourd'hui que cela se joue. Il importe donc d'occuper le terrain, peu importe si les solutions techniques proposées sont fiables/cohérentes/pertinentes/performantes en un mot, justifiées.

J'évoque à l'occasion cette situation dans ce blog, je ne suis pas le seul. J'ai été particulièrement confronté à ce phénomène en 2008 lors de l'étude et la mise en place de solutions de mesures et de contrôle de la qualité de l'air intérieur d'un bâtiment, étude qui reçut d'ailleurs un trophée "Bâtiment et Santé". Le constat fût assez évident : les différents partenaires qui interviennent dans la construction d'un bâtiment agissent de façon trop isolée les uns des autres. La compétence transversale manque. Des remarques pertinentes furent remontées à l'ADEME qui jugea inutile voire dangereux la création de nouvelles fonctions adaptées : bien.

Pourtant, le manque réel de compétences de certains acteurs est patent. Ce manque résulte bien souvent d'un matériel trop compliqué non pas à installer mais à régler et à optimiser, à des incompatibilités diverses qui demandent des capacités techniques dont il est très difficile de disposer sur site, etc etc...

Moyennant quoi, le bon fonctionnement des installations est trop souvent 'abandonné' à un personnel ne possédant absolument pas les compétences requises, d'ou certains 'dysfonctionnements'. Je n'évoquerai pas le problème des matériels en provenance de l'étranger et notamment d'Allemagne pour lequel il n'existe tout simplement aucun suivi officiel en France.

Et cela ne va pas s'arranger avec le contrôle dit 'intelligent' des bâtiments. Pour étayer les propos que je tiens dans ce blog, je vous laisse lire la chronique de Monsieur Bruno Napoli au titre évocateur de 'Technologie m'a TUER!'. Chronique plus orientée vers le domaine de l'intégration des services audio/vidéo, mais assez révélatrice de ce qui se passe en général en ce moment sur le terrain. Image scannée à partir du magazine Habitat&Technologies, avec l'aimable autorisation de la rédaction :

L'utilisation de l'image est soumise à acceptation de la rédaction du magazine.


Un constat amère s'impose, il y a matraquage de ce que j'appelle 'l'intelligence finale'. Tant au niveau de la formation qu'au niveau professionnel. J'évoque ce sujet dans ce billet du 05 juillet 2015.

Cette situation ne peut qu'empirer, aidée en cela par le législateur qui par son action éducative d'une part, détourne l'offre de formation des besoins réels en favorisant un écosystème tourné vers l'absence d'autonomie, et par son action normative et sa politique d'aides publiques en modelant de façon contraignante l'offre de services en privilégiant les acteurs majeurs, donc la rente, au détriment de l'intelligence, de l'innovation, de l'émulation, des prix. J'évoquais cet aspect des choses de façon 'humoristique' dans un billet précédent du 6 octobre 2015.

Et le contrat alors? Perdant/perdant/perdant!

  • Perdant pour l'industriel qui propose des solutions qui ne fonctionnent pas correctement et au coût d'exploitation prohibitif tout en détruisant son image de marque.
  • Perdant pour le professionnel de terrain qui devient incapable de facturer la somme de travail effectuée bien souvent à la place du constructeur du matériel (toute ressemblance avec un certain Microsoft etc etc...) et qui finit par disparaître.
  • Perdant pour le client qui aura financé à grand frais (nous ne parlerons pas du détournement d'argent public en direction des professionnels que constituent les aides gouvernementales) une installation offrant des 'rendements' bien éloignés des promesses.