jeudi 17 octobre 2019

EMU SP-12 : et de une!

Ah, la SP-12. Mythique! Peut-être pas autant que la SP-1200, mais quand même :



L’exemplaire de SP-12 qui m'a été confiée pour dépannage vient du Nord de la France. Evidemment, et je serais tenté de dire hélas, une ou certainement plusieurs personnes se sont essayées à la remise en état de cette machine.

Aborder une SP-12 n'est pas chose obligatoirement aisée. C'est du tout logique des année 80 et la conception du séquenceur de forme d'onde n'est absolument pas facile à contrôler puisque beaucoup de composants ont leur comportement qui découle d'autres composants et ce, de façon séquentielle.

Alors bien évidemment il est facile de récupérer sur le Net le schéma de principe de la bestiole, mais le contenu des PAL et du micro-séquenceur d'onde n'est pas fourni. La disponibilité de la ROM de diags est un plus indéniable, mais ne permet pas d'aller au fond des choses.

Mais après tout, c'est de la logique, avec un peu de réflexion il n'est donc pas impossible d'en comprendre le fonctionnement. Oui, mais c'est sans compter sur les interventions effectuées précédemment par des personnes ne possédant visiblement pas les qualités pour le faire.
En vrac : composants à moitié détériorés, pistes du circuit imprimé explosées ou micro-coupées sous des supports, composants montés à l'envers, composants remplacés par de mauvaises références, régulateurs de tension tellement bricolés qu'ils ne fournissent pas toujours la bonne tension etc etc...

Histoire de préciser mon propos, voici le genre de bricolage que j'ai trouvé au niveau de l'afficheur :


On peut se dire que c'est vraiment n'importe quoi. Et pourtant c'est le genre de chose que je trouve assez régulièrement sur les matériels qui m'arrivent. En plus, faire du travail 'pourri' comme cela demande du temps. J'ai donc décidé de remplacer cette chose par une solution plus propre :


J'ai simplement collé l'afficheur à l'Araldite. C'est propre et ça tient très bien. Le pire, c'est que je suis convaincu que cette solution m'a pris moins de temps à mettre en place que le 'bourrier' du dessus. Et surtout le risque de dysfonctionnement est maintenant bien moindre, ainsi que le risque de court-circuit quelconque. Parce qu'avec la 'solution' précédente, il n'était pas rare que le rétro-éclairage se mette à clignoter alors que le +5V était correct.

Le résultat en face avant est propre :



Bref, tout cela générant des dysfonctionnements aléatoires qui ont rendu la détection des 'vrais' problèmes vraiment difficile. Je dois avouer qu'à un moment, j'ai eu envie de tout arrêter et de renvoyer la machine à l'expéditeur. Avec beaucoup de persévérance, j'ai quand même fini par découvrir et passer les problèmes les uns après les autres. Cela m'a demandé beaucoup de temps dont une 'cartouche' de 10 jours à quatre heures par soir pour y arriver. Et encore, je n'évoque pas les heures passées à essayer de comprendre la machine et trouver un point d'attaque.

Mais au bout de ces efforts, la machine fonctionne de nouveau. Tant du point de vue de la restitution sonore, que de l'échantillonnage :


J'ai pratiquement fini de la remonter. ( Je me pose la question de retravailler l'afficheur qui a quand même été mis en place de façon très disgracieuse ) C'est fait le 18/10, voir plus haut. Mais c'est toujours pareil sur une machine qui a été 'bidouillée', il est toujours à craindre un problème potentiellement gênant, ne serait-ce qu'en retirant l'afficheur. A propose d'esthétique, je me suis renseigné pour un 'overlay' neuf, c'est quand même une centaine d'Euros!

Bien que ne possédant pas de caméra digne de ce nom pour filmer, je ferai peut-être une petite vidéo du résultat obtenu.

Dès que j'aurai reçu les composants neufs commandés sur le Net, je me mettrai au chevet de la deuxième SP-12. Parce qu'il faut dire que de plus en plus de composants logiques utilisés dans ce genre de machine ne sont plus disponibles en boitier DIP. J'ai donc commandé une petite quantité des types les plus difficiles à trouver aujourd'hui.

J'oubliais : en regardant la carte mère telle qu'elle est après dépannage, on se demande bien ce qui à pu arriver pour que son fonctionnement se détériore. En fait, je considère qu'un bon dépannage, outre le fait d'avoir remis en état la machine, se doit d'être conclu par la découverte de ce qui pourrait être la source des problèmes. Je pense avoir trouvé cette source. Et comme souvent, c'est tout bête. Il s'agit bien d'un et d'un seul composant qui s'est mis à dysfonctionner, et ce composant était toujours en place. Et le pire est que tel que j'ai pu observer les interventions précédentes, et bien une personne s'est arrêtée juste à la porte du problème. J'avoue, le dysfonctionnement était vicieux. Mais je l'ai trouvé! (petite au-satisfaction ;-) )

mardi 1 octobre 2019

Totalement autre chose : référendum ADP

Image publiée telle quelle, récupérée sur le site de Jean-Pierre Petit :



Parce que ça n'est pas en restant les bras croisés que le sujet avancera!

mardi 24 septembre 2019

MIDI CV/GATE

Réaliser un convertisseur MIDI CV/GATE n'est, à priori, pas une tâche très compliquée. Si l'on se contente de la théorie, ce type de réalisation ne requiert pas énormément de temps pour obtenir un résultat 'à peu près' correct.

Le problème est qu'entre le choix des composants, la précision voulue et le prix total, certains arbitrages sont nécessaires. Dans ces arbitrages, le choix du convertisseur numérique/analogique est primordial puisqu'il représente le cœur de ce type de réalisation. Hélas, les convertisseurs intégrés ne sont pas si linéaires que l'on se plairait à croire. Mais, après une configuration matérielles et logicielle optimales, il est possible d'obtenir le résultat escompté.

Du point de vue matériel, le système reste compacte pour huit commandes CV/Gates :


Quant aux mesures, j'ai choisi la norme 1V/Octave avec 5 octaves soit 61 notes, elles donnent ceci :


En abscisse : le numéro des notes.
En ordonnée : la tension de sortie disponible sur les connecteurs 3,5mm.

La courbe bleue des mesures relevées colle tellement à la droite idéale que finalement on ne peut observer que les quelques très légers écarts avec la théorie.

Il ne me reste plus qu'a développer les quelques fonctionnalité MIDI puis élaborer le circuit imprimé final et ce convertisseur sera fin prêt!


lundi 23 septembre 2019

AVIS A LA POPULATION....

JE SUIS ACTUELLEMENT A LA RECHERCHE D'UN CLAVIER YAMAHA SY77 EN PANNE, POUR PIÈCES MÉCANIQUES. SI VOUS POSSÉDEZ CE TYPE D'INSTRUMENT, CONTACTEZ-MOI : 

mercredi 11 septembre 2019

C'est la rentrée...

La rentrée s'annonce dynamique. En ce moment, je suis envahi par le matériel EMU. Quelques machines sont en cours de réparation :

- Deux SP12


Malgré la disponibilité de la documentation technique, ce type de machine n'est pas du tout évident à réparer, plus particulièrement lorsque c'est le micro-contrôleur audio qui pose problème. C'est 'hélas' le cas des deux SP12 que j'héberge actuellement. Ces deux SP présentent aussi la particularité d'avoir été copieusement modifiées par les différentes tentatives précédentes de dépannage.Cela prend du temps de déterminer l'origine de la, ou des pannes, même à l'analyseur logique.

- Une Drumulator


- Et puis le dernier arrivé, un EMUIII


Cela représente sans doute des heures de travail sur ces appareils électroniques.

Ce qui ne m'empêche pas cependant de faire avancer d'autre travaux.

J'ai par exemple repris le développement de mon petit mergeur MIDI en plaçant sur la carte non plus un connecteur pour bloc secteur standard de type 9 ou 12V, mais directement un connecteur USB_Micro ce qui permettra de l'alimenter directement à l'aide d'un bloc secteur standard 5V ou directement à partir d'un port USB d'ordinateur. Ce montage ne fournit pas de port MIDI au travers de l'USB, ce sera peut-être le cas pour la version suivante.

Le circuit imprimé du mergeur MIDI.
J'ai déjà développé le logiciel pour ce Mergeur. Il fonctionne très bien et n'attend plus qu'à être implémenté dans la nouvelle version matérielle. Je pense que c'est cette version que je proposerai à la vente s'il y a des personnes intéressées.

Ce montage, que je proposerai en boitier métallique fournira :
  • 6 sorties MIDI reproduisant le mélange de deux entrées MIDI, typiquement un clavier et un séquenceur. 
  • 1 sortie MIDI reproduisant l'entrée MIDI clavier, à destination du séquenceur pour l'enregistrement de la partie jouée au clavier.
  • 1 entrée pour un sequenceur.
  • 1 entrée pour un clavier.
D'autre part, je suis en train d'apporter quelques modifications au convertisseur MIDI CV/GATE que j'ai déjà développé. Bien que la version actuelle fonctionne très bien, je pense être en mesure d'améliorer la précision de la conversion. De plus, je compte implémenter une petite fonctionalité intéressante par exemple pour les possesseurs de Model D Behringer. Les tests sur les modifications matérielles de ce convertisseur sont actuellement en cours.

Peut-être une petite démo. finale du convertisseur avec ce modèle D :

Model D Behringer.



jeudi 4 juillet 2019

MIDI-MERGE / CV-GATE / MODULE-VCO : la boucle est bouclée!

Le réseau M.I.D.I m'a toujours inspiré. Depuis toujours, je trouve ce réseau archaïquement fascinant.

Certes, il a été prévu à l'origine pour répondre à un besoin très simple, et il répondait totalement à cet objectif. Mais à peine était-il implémenté sur les machines, que sa gestion en était horriblement compliquée. En fait, chaque constructeur l'a un peu adapté à sa sauce.

Ce standard n'a pratiquement pas évolué depuis sa première présentation au NAMM de 1983 (je n'évoquerai pas la version 2.0 récemment proposée par la 'MIDI Association').
https://www.harmonycentral.com
Pour la première fois, un Prophet 600 pouvait commander les notes d'un Jupiter-8. Deux machines de marques différentes étaient alors capables de communiquer de façon fiable. Cette 'révolution' a complètement modifié l'approche musical des instruments électroniques, notamment grâce à la mise à disposition de séquenceurs de grandes capacités de notes, et à l'intégration de cette norme dans les ordinateurs dont le pionnier fût bien évidemment l'Atari :

http://www.classiccmp.org/dunfield/atarist/index.htm
Cette machine, équipée de Pro-24 ou Cubase, a permis bien de grandes œuvres.

A noter qu'avant l'apparition de cette norme M.I.D.I., il y avait bien une autre interface numérique développée des 1981 par Roland, l'interface DCB (Digital Control Bus) :

https://fr.wikipedia.org/wiki/Digital_Control_Bus
Et sinon, et bien dans le domaine analogique, il existait aussi les interfaces dites CV/GATE. Le signal CV étant une tension représentant une fréquence (différentes normes suivant les constructeurs, raison pour laquelle sont évoquées les, et non pas l'interface CV/GATE), et le signal GATE indiquant si la note doit être entendue, ou pas.

Possédant plusieurs machines susceptibles d'être commandées par liaison MIDI, je souhaitais développer une interface matérielle en mesure de rendre l'interconnexion de celles-ci plus simple. Je n'apprécie pas du tout le mode de chaînage d'origine de la liaison MIDI,  pas plus que ces horribles connecteur DIN 5 broches. J'avais donc développé en 2017, une carte processeur devant répondre à mon besoin :


La base matérielle de cette carte est tout à fait performante. Le problème s'est plutôt placé du côté logiciel. Je ne rentrerai pas dans les détails, mais il n'est pas tout à fait évident de développer un système performant en mesure de traiter la norme MIDI. J'ai donc mis ce projet en veille.

Depuis, je me suis plutôt concentré sur un appareil plus simple, en mesure de répondre à mes besoins actuels, c'est à dire simplement proposer un certain nombre de sortie en parallèle, et capable de véhiculer sur ces sorties, deux signaux MIDI en entrée.

Cette configuration devant permettre par exemple l'envoi de séquences par l'intermédiaire d'un séquenceur vers un certain nombre de machines, tout en permettant en simultané, de jouer d'un clavier la aussi à destination de ces même machines.

J'ai donc développé ce type de matériel très simple :


Parallèlement à ces développements, et à la faveur de l'explosion des modules analogiques, j'ai décidé de développer une interface CV/GATE. J'ai choisi un standard bien représenté à savoir le 1V/octave. Ce qui permet de présenter les deux signaux d'une note sur des plages de 0 ou 5V pour le Gate, et de 0 à 5V pour le CV. Ce qui donne ce matériel :


Après un certain nombre d'heures de développement tant matériel que logiciel, j'en suis arrivé à une interface MIDI parfaitement fonctionnelle, capable de merger correctement deux signaux MIDI en entrée, ainsi qu'une interface CV/GATE elle aussi parfaitement fonctionnelle.

J'ai donc enfin pu tester l'ensemble de ces développements sur cette 'plateforme' de test :


L'interface MIDI fonctionne parfaitement sur les signaux numériques. Le mélange de deux entrée fonctionne sans problème (auto-satisfaction!). Il me restait cependant à tester la partie analogique et donc à acquérir un matériel en mesure de répondre au moins au signal CV de mon interface CV/GATE.

Pour effectuer mes tests, j'ai acquis un module PICO VCO2 de chez Erica Synths :


Ce module est basé sur un circuit VCO AS3340. Logique quand on voit le pays d'origine d'Erica Synths (Monsieur Baloran devrait comprendre de suite ;-) ). Ce module est absolument bien construit. Les matériaux et composants sont de qualité et l'assemblage ne souffre d'aucune approximation (publicité gratuite). Un switch à trois positions permet de placer la réponse du module une octave en dessous ou une octave au dessus de celle de base, bien pratique.

Le résultat est tout à fait satisfaisant. J'aurai peut-être à modifier quelques paramètres du au fait du manque de linéarité du convertisseur numérique/analogique utilisé dans le convertisseur CV/GATE, mais cela ne concerne que la première des cinq octaves possibles avec 5V max de sortie. Bien que sachant le signal GATE fonctionnel sur mon interface, je n'ai pas acquis de module VCA. Partant, le signal du VCO est continuellement audible, ce qui s'avère quand même assez agaçant au bout d'un certain temps, surtout en période de test! Il pourrait être intéressant d'ajouter un VCA au système :


Un Black EG par exemple, dont les signaux GATE sont compatibles de 3 à 10V.

Normalement il faudrait un petit Youtube pour 'agrémenter' le sujet, mais je ne possède pas le matériel nécessaire pour une captation audio/vidéo de qualité. Peut-être un jour...

En attendant, j'ai reçu le nouveau circuit imprimé de l’interface CV/GATE, corrigeant les petites imperfections de la version prototype, et ajoutant la possibilité de choisir des sorties de 0 à 5V ou des sorties de 0 à 10V, moyennant la modification du programme de l'interface.


samedi 29 juin 2019

AMC 3000.

Difficile de se mettre à de la grosse réflexion par ces fortes chaleurs. Une occupation du type 'activité d'éveil' s'impose donc!

Réparation d'un amplificateur AMC 3000.

Quels intérêt de tenter la remise en état d'un tel appareil? En fait aucun, vu son âge et son mode de fabrication. Le temps à devoir passer pour le remettre en état ne serait absolument pas rentable dans un cadre commercial. Si ce n'est qu'avant de le déposer dans le casier 'déchets électroniques' à la déchetterie, une inspection s'impose quand même.

L'appareil :
Olx.pt
Il s'agit d'un petit amplificateur d'environ 2x20W. Ce qui est largement suffisant sur de bonnes enceintes pour une surface de 20m². Le fait est que j'en possède un exemplaire, acheté à sa sortie, qu'il sonne vraiment bien et qu'il était facturé à prix planché. La 'petite histoire' veut que l'entreprise AMC ait été crée par un ancien de chez NAD (l'ancien patron?) et que ce type d'amplificateur 'serait' le digne successeur du 3020. Pourquoi pas....

Toujours est-il que, séduit pas la prestation de ce 3000, j'en avais recommandé l'achat à un membre de ma famille. C'est donc ce deuxième appareil qui m'a été donné pour ce que je voudrais bien en faire. L'information fournie est que l'ampli a chauffé (fort) puis s'est éteint, et plus jamais rallumé.

A l'ouverture de la boîte, j'ai découvert ceci :


J'ai fait l'image après coup. Il est, partant, assez évident de comprendre ou se cachait le problème!

Parce qu'en effet, je n'ai découvert absolument aucune trace de 'chaud', ni de fusible grillé. Par contre, aucune trace non plus, d'un quelconque signal alternatif sur la carte amplificatrice. L'alimentation n'est pas redressée et filtrée sur une carte à part, mais directement sur la carte d'amplification.

Après test du circuit primaire du transformateur, il s'est avéré que même si les enroulements semblaient correctement en série (2x110V), une des sorties de l'ensemble n'était pas reliée au secteur. Parce que ce transfo semble posséder un fusible thermique. Et, comme l'appareil semble avoir chauffé, il semble (abus du 'conditionnel', mais bon, difficile de faire autrement!) légitime de penser que quelque chose de 'spécial' s'est passé avec ce transfo. Il ne s'agit pas, en tout cas, d'une surcharge des sorties. L'appareil n'a pas été utilisé sur de longues périodes à niveau élevé et les fusibles de protection de la carte d'amplification sont en parfait état.

Le transformateur d'origine :

Étrange, après quelques recherches sur  le Net, voici ce à quoi ressemble plutôt le transformateur de cet amplificateur :


Pas vraiment le même modèle. S'agit-il d'une version plus ancienne de l'amplificateur? J'ai des doutes. Une partie des images prises l'ont été justement, à la sortie de cet amplificateur dans le commerce, en 1998.

De toute façon, cela n'a pas d'importance. En premier lieu, il s'agissait de tester l'appareil avec un nouveau transformateur. J'en possédais un, de type toroïdal de 2x25Vac. Je n'ai pas trouvé le schéma de ce 3000 mais avec des condensateurs de filtrage de 35V, ce nouveau transformateur ira forcément.

Les test ayant bien évidemment été concluant, j'ai donc installé ce nouveau transformateur dans l'amplificateur. Trop gros pour prendre la place de l'ancien modèle, je l'ai placé plutôt au centre, dans un des trous déjà présents dans le boitier :


Emplacement idéal. Placé plus près du centre, les radiateurs font contre-poids, rendant l'appareil moins déséquilibré qu'à l'origine. Evidemment, le 230V passe plus près de la carte d'entrée, mais la puissance mise ici en jeu n'est pas suffisante pour perturber les signaux bas niveau par rayonnement.

Le boitier remonté, cet amplificateur fonctionne comme au premier jour. Très facile d'utilisation par un accès direct au fonctions, sans télécommande ni bouton poussoir invisible dans le sombre sur lequel il faut appuyer un certain nombre de fois pour obtenir la modification des graves/aiguës par exemple, il va rapidement trouver une nouvelle place.

Mais quand même ! l'utilisation de papier phénolique en guise de circuit imprimé n'est pas gage de haute fiabilité, notamment en ce qui concerne les soudures. Je n'ai donc touché à aucun composant et surtout pas ceux possédant des pattes assez grosses. Cela aurait risqué de casser les pistes du circuit imprimé et donc de générer des dysfonctionnements potentiellement difficiles à trouver par la suite.

Un appareil bien sympathique et très agréable à l'écoute qui n'ira finalement pas rejoint l'Himalaya de déchets générés stupidement pour l'unique bénéfice de quelques-uns!