mercredi 25 avril 2018

Petite pause...

Pas beaucoup d'activités sur la thématique des instruments de musique électronique en ce moment. Je suis en effet en pleine période de test de la carte automate compatible Arduino MEGA2560. Le fait d'avoir doté cette carte de caractéristiques industrielles m'oblige à tester de façon approfondie ses différentes entrées/sorties.

La mise en fonction du système avance de façon satisfaisante, tant au niveau matériel qu'au niveau logiciel. Je serais tenté de confirmer que l'environnement logiciel Arduino est efficace pour développer des applications de façon simple et néanmoins efficace et lisible. Cela reste du 'C' de base. Les différentes bibliothèques que l'on peut inclure permettent la construction d'applications de façon très souple.

Le pseudo-multitâche des 'vrais' automates industriels n'est pas difficile à émuler et la réactivité du système aux événements extérieurs est vraiment très bonne. Il suffit en fait de ne jamais utiliser la fonction de délai.


Présentée comme cela, la carte semble fort simple. Et pourtant, ça n'est pas obligatoirement le cas. Pour ma première application je ne vais pas peupler toutes les entrées/sorties parce que cela n'est pas nécessaire. Le montage de cette carte est à suivre sur http://domoplc.blogspot.fr/.


jeudi 5 avril 2018

Synthfest 2018.

Cette année, je n'ai pu me rendre comme je l'aurais souhaité au Synthfest et n'ai pu y passer qu'un peu plus de deux heures le dimanche. Ce qui est relativement dommageable vu l'énorme programme des trois jours de la manifestation.

Une pléthore d'informations sur cet évènement est disponible sur le site de l'association : https://www.synthfestfrance.com, ainsi qu'un compte rendu, disponible sur la page Facebook .

Durant ma 'petite promenade' à l'intérieur des locaux, largement augmentés en surface et en interactivité cette année, grâce à des sessions privées et des espaces constructeurs assez calmes à l'étage, j'ai eu l'occasion d'effectuer quelques tests et rencontrer quelques personnes.

Concernant le matériel, j'ai pu réellement essayer cette fois le Montage Yamaha comme j'avais pu le faire pour le Kronos l'année dernière.


De sorte que j'ai pu juger par moi-même des caractéristiques de la machine, et donc enfin aller au-delà des démonstrations de Katsunori UJIIE ;-)

Avis très personnel, évidemment : L'ergonomie est plutôt bonne, comme l'est celle du Kronos. Les sons sont bons et vraiment variés. La possibilité d'expressivité en temps réel est aussi très bonne. Mais je ne sais pas. De la même façon que pour le Kronos, je dirais que it's a litle bit, de trop!
J'ai du mal à accrocher. Comme une impression d'indigestion après un repas trop garni. Je ne sais pas, ça manque de défauts (sonores) caractéristiques, de personnalité en somme. Genre : on vous a tout mis la-dedans, débrouillez-vous avec : hum!!!

Par contre j'ai adoré une 'petite' machine dont j'avais entendu parlé il y a de cela quelques mois mais sans plus, et qui était présentée au Synthfest : le Vox Continental.


C'est une machine prévue à la base pour émuler les sons d'orgues et de piano électrique de l'époque. Mais pas que. D'autre types de sonorités ont été implémentées dans la machine. Vous trouverez des informations détaillées sur le Web à ce sujet.

L'appareil est solide, pas très grand et pas lourd du tout (moins de 9kg). Il est beau et propose un panneau de commande absolument génial : simple, convivial et très pratique.


Le système d'émulation de tirettes est tactile, et ne sert pas qu'aux sons d'orgue, mais permet aussi de modifier des paramètres des sons de synthés. Terriblement efficace et pratique!

'Huit s'condes' suffisent à comprendre l'ergonomie de l'engin. Le clavier semi-lesté est très agréable et les sons sont vraiment très bons. Cela ressemble à du Nord, mais exprimé de façon légèrement différente, encore plus simple je dirais. Évidemment, il n'y a pas ici une section de synthèse aussi puissante que sur les Nords, mais ça n'est évidemment pas l'objectif de cette machine.

La partie gauche du panneau de contrôle.
La partie droite du panneau de contrôle.
Sur la partie gauche, la grille lumineuse permet d'observer la pseudo lampe de sortie de l'étage analogique de la machine. Je ne suis pas sûr que cela ajoute à l'intérêt sonore, mais bon, nous sommes dans un monde marchand. Pour la petite info, il est amusant de constater que ce que je prenais comme idée incongrue il y a quelques années, d'utiliser un afficheur VFD pour simuler le fonctionnement d'un vrai tube, a ici été utilisée par Korg, et implémenté dans ce Vox. Pour la maintenance de la machine, ça n'est peut-être pas un bon point parce qu'une fois la période de garantie passée, le dysfonctionnement de cette lampe risque de poser problème. Mais ceci est une autre histoire...

Le type de 'tube' de son vrai nom 'Nutube 6P1' (il est vrai que 6P0 était déjà bien connu) que l'on peut apercevoir à travers la grille.

https://hackaday.io
Korg rend même disponible, sous conditions, les caractéristiques de ce tube :

Que les premières lignes du datascheet.
J'aime bien aussi la 'molette' de pitch, positionnée sur la partie gauche du clavier :


Bref, une machine sur laquelle j'ai de suite eu envie de poser les doigts, et qui me l'a bien rendu...
Et pour la scène, c'est juste génial. Sous réserve bien entendu que l'objectif ne soit pas d'interpréter du Kraftwerk, et encore que, avec un expandeur....

Et puisque j'évoquais Korg, le Prologue était présent :


Je ne l'ai pas essayé, je n'ai pas eu le temps, il était présent dans la même pièce que le Vox, et j'ai eu quelques difficultés à me décrocher du Vox...

Dans la salle principale, étaient présents une foultitude de modulaires. Je ne les ai pas tous photographiés pour cause de manque de lumière de façon périodique :





Et la présence de quelques beaux ancêtres numériques sur scène :


Et puis la rencontre de quelques créateurs de matériels dont Laurent Lecatelier, créateur du superbe The River :


Avec lequel j'ai pu discuter du processus d'élaboration des prototypes des cartes, puis des difficultés d'industrialisation quand un résultat parfait est l'objectif :

Vous ne la verrai pas en plus grand!
Puis d'autres personnes rencontrées qui ont évoqué ce blog et avec lesquelles j'ai pu échanger avec enthousiasme sur les réparations de matériels et sur mes développements en cours dont notamment mon réseau MiDI, merci Franck!

Bien que présent très peu de temps à cette édition du Synthfest, j'y ai rencontré des personnes absolument passionnées et accessibles, et ça, c'est un vrai régal.

Impossible de ne pas mentionner le contact et la gentillesse de Laurent Pelletier....

Vivement l'année prochaine!

dimanche 25 mars 2018

NEWS...

Cela fait un peu plus d'un mois que je n'ai rien publié. Et pourtant des sujets avancent.

Tout d'abord la nouvelle interface MiDI :


A l'origine j'utilisais un processeur de chez Atmel, un ATMega328pb. Après avoir testé l'outil de développement fourni par T.I., j'ai tenté le passage en 16 bits avec un processeur de la série MSP430. Je n'ai pas encore testé cette carte, je viens juste de finir de la monter avec le boitier VQFN du processeur, pas si difficile que ça à souder proprement à la main en fait.
Je projette d'effectuer les premiers tests de fonctionalité dans les jours à venir. Cette fois, et contrairement aux premiers prototypes à base de 328pb, cette interface devrait fortement ressembler à la version finale. [27 mars 2018] : Après avoir placé un condensateur de la bonne valeur sur le circuit de RESET du processeur, la programmation du premier 'Hello World' s'est passé sans problème. Voilà une bonne base 16 bits rapide pour continuer le développement de mon réseau MiDI.

Un nouveau 'petit' projet, un switch audio équipé d'un contrôleur de volume télécommandé :


Amateur de matériels anciens, et étant en mesure d'effectuer les réparations sur les appareils non fonctionnels, je possède plusieurs lecteurs d'anciens médias (Minidisc, K7, DAT, Bandes etc...) susceptibles de me servir de sources audio HiFi (réelle). Mais comme de bien entendu, l'amplificateur que je possède, issu de la grande époque du matériel japonais de qualité (pré-1985), ne possède qu'un nombre très limité d'entrées.
J'ai donc décidé de créer un switch 8 entrées audio stéréo. Commutation mécanique par relais de qualité, évidemment. Le tout sera commandé par un petit processeur en mesure de répondre à une télécommande IR. J'ai commencé à tester 'tranquillement' le fonctionnement d'une voie. Rien de compliqué pour un tel montage.

Une fois cette carte assemblée, je produirai la carte de sortie qui comportera le processeur plus un contrôleur de volume, lui aussi géré par le processeur. Le tout devant finir par ressembler à un VCA audio HiFi télécommandé, à prix abordable. Il sera équipé de commandes pratiques mais ne jouera pas dans la cours des grands, avec écrans graphique couleur etc... L'objectif étant 'seulement' de répondre à un besoin technique réel.

Enfin, la réception de la carte compatible Arduino Mega, spécialement développée pour de la domotique. En fait, une application de sécurité :


Cette carte est compatible Arduino Mega et sera en mesure d'accepter des cartes d'extension GSM/réseau/ et autres I/O analogiques et 1-wire par exemple. Par rapport à une carte Arduino standard, cette application propose des entrées 24V opto-isolées, des sorties à relais ainsi que des sorties à MosFet opto-isolées pour la commande externe en PWM par exemple. Une entrée de détection du 230V est aussi implémentée ainsi qu'une possibilité d'horloge temps réel sauvegardée.

De façon native, la carte propose aussi un clavier 16 touches ainsi qu'un afficheur LCD standard 2x16 caractères. Tous ces éléments pouvant être commandés directement par l'intermédiaire de bibliothèques standards. En tout cas j'ai œuvré en ce sens dans le but de réduire au maximum le temps et la complexité du développement logiciel tout en profitant au maximum du caractère 'standard' de la plateforme Arduino. Tout ceci devrait contribuer à un suivi réalisable par toute personne maitrisant le langage C de base, offrant ainsi une bonne pérennité au projet.

Je n'ai pas encore testé la carte. Une progression pas à pas s'impose étant donné la multitudes d'interfaces présentes sur le circuit.

mardi 20 février 2018

M.I.D.I. : les travaux en cours.

Avertissement : je vais quelque peu modifier le fonctionnement de ce blog.

Depuis quelques mois, je travaille en parallèle sur la thématique de l'automatisme en Open Harware.
Ce sujet commence à se structurer, notamment en ce qui concerne les aspects automatisation des bâtiment, que ce soit à destination de l'habitation individuelle ou du petit collectif/hôtel. Je publierai donc ces sujets sur ce blog : http://domoplc.blogspot.fr

Quant au sujet de ce post, il s'agit de la construction des adaptateurs devant permettre aux machines de se connecter à 'mon' système MIDI. J'ai déjà créé un switch pour ce système : http://synthelectro-fr.blogspot.fr/


J'ai créé des adaptateurs MIDI mais basés sur des processeurs ATMEL ATMEGA328pb. Ils fonctionnent très bien mais le système de débogage fourni pour ces processeurs et l'application AVR Studio est trop mal commode pour permettre un développement facile avec débogage en temps réel.

J'ai donc décidé de développer une nouvelle version à base de processeurs Texas Instruments de type MSP430. J'ai pu tester le fonctionnement des deux ports série nécessaires à mon application, ainsi que le système de débogage temps réel très efficace et simple à mettre en œuvre.

Je n'ai pas vraiment poussé les tests préliminaires sur cette nouvelle base processeur parce qu'il me faut produire assez rapidement le circuit imprimé. Si le timing ne joue pas trop contre moi, je devrais être en mesure de présenter mon système MIDI équipé de ces nouveaux convertisseurs au Synthfest de Nantes le dernier week-end de mars.

Voici à quoi 'devrait' ressembler le circuit imprimé de ces nouveaux convertisseurs :


J'en ai profité pour améliorer certains aspects dont notamment un problème de dissipation thermique trop forte à mon goût. Cette nouvelle version devraient chauffer largement moins et être fortement représentative de ce à quoi devrait ressembler le produit fini.

J'avoue que sur ces nouveaux convertisseurs, c'est l'aventure totale. Je ne sais pas si j'arriverai à produire quelques circuits à temps et s'ils fonctionneront. Si ça n'est pas le cas, je présenterai mon système avec les convertisseurs actuels.

jeudi 25 janvier 2018

DOMOTIQUE et PLCs en ARDUINO.

Suite de mon étude sur un automate programmable à usage général dont j'ai publié un aperçu du développement plus bas.

Pour rappel, la raison majeur qui m'a poussé à développer un matériel personnel provient de la nécessité d'une communication de type GSM.  Cet impératif me conduisait à une impasse avec le matériel proposé. Soit je partais sur du matériel professionnel présentant un cout d'achat non négligeable et une méthode de mise en œuvre elles aussi de type professionnelle basée le plus souvent sur la norme de programmation 61131-3. Cette norme, tout aussi intéressante qu'elle soit, n'est gérable que par un professionnel de l'automatisme et ne peut que très difficilement être 'imposée' à un amateur, même éclairé.

Reste donc la solution beaucoup plus abordable de la compatibilité Arduino. Les ressources nécessaires pour la mise en œuvre logicielle de ce type de solution se bornent à une pratique 'suffisante' du langage C. Nul besoin d'être expert. La maintenance d'applications s'en trouve dans ce cas grandement facilité, et peut être délégué à des personnes 'suffisamment' compétentes, sans obligation d'expertise dans le domaine. Surtout s'il s'agit de corriger un éventuel problème sur un code déjà existant et bien documenté.

La conception d'un système particulier reposant sur une base Arduino pose quand même quelques problèmes, et notamment l'intégration d'un module GSM. N'existant pas sur la marché de solutions intégrées, on se retrouve dans l'obligation de recourir à des modules professionnels dont la caractéristique principale est de ne supporter QUE la liaison RS232 pour communiquer avec un automate. Cela tombe très bien puisque la totalité des automates possèdent une liaison de terrain de type RS485 et non pas de type RS232!

De plus, ces modules GSM sont à programmer 'from scratch' comme l'on dit, car il n'existe pas de bibliothèques de mise en œuvre pour la plateforme Arduino. Alors que la plateforme Arduino propose l'utilisation d'un module GSM standard utilisant la 2G, largement suffisant pour émettre des sms voir quelques requêtes réseau, accompagné de sa bibliothèque logicielle d'intégration :


Le tout pour un prix somme toute abordable. Le problème de cette solution, est l'obligation d'utiliser une carte de type Arduino, comme la 2560 :


Carte au prix, la aussi, abordable, mais qui ne propose absolument aucune entrée/sortie de type automate, donc prévues pour être utilisées en milieu réel. Toutes les ressources de la carte ne peuvent être utilisée que pour des signaux à la norme TTL, c'est à dire de 5V au plus. S'ajoute à cela un système de connexion tout à fait inadapté à un usage de terrain impliquant de facto la création d'une carte d'adaptation électrique ET mécanique.

Non content de ces inadaptations par rapport à ma demande, j'ai en plus décidé de rajouter un clavier et un écran LCD sur le système. Il me semble en effet assez peu pertinent de devoir reprogrammer la carte à chaque fois qu'un numéro de téléphone ne doit plus être contacté ou, au contraire, que l'on souhaite en rajouter dans le répertoire, même si ce mode de fonctionnement habituel est 'imposé' par les entreprises car générateur de couts cachés forts rémunérateurs.

Toutes ces considérations m'ont amené à construire entièrement une machine capable de répondre à mes besoins, c'est à dire qui possède des entrées.sorties diverses capable de s'adapter à l'environnement d'utilisation et à d'éventuelles demandes d'extensions, des organes de commande et de visualisation pour une interactivité minimum, un emplacement pour une carte GSM, une compatibilité Arduino pour une mise en œuvre pratique et efficace.

Cela m'a conduit à créer ce schéma :


Quelques modifications ont été apportées par rapport au schéma initial. Les entrées/sorties sont maintenant TOTALEMENT isolées du cœur du système ET universelles. Les entrées sont par exemple compatibles avec les normes industrielles c'est à dire de 5 à 24V (36V en vrai). Les sorties à relais sont de facto isolées, mais les deux sorties à transistor MosFet le sont maintenant aussi et sont capable de fournir 10A sous 60V, idéales pour commander des charges en 12 ou 24V à fréquence élevée. Une entrée de détection 230V opto-isolée est aussi présente et agit en tant qu'entrée compatible 230VAC, entrée imposée par le type d'application initialement prévue. J'oubliais, une liaison de communication à la norme RS485 est aussi présente. Elle n'est pas isolée, mais quand même protégée. Il sera donc nécessaire de se méfier à minima du mode commun en cas de liaison sur une longue distance.

Après la longue phase de recherche de matériels, de tests divers, de validation des solutions retenues, vient le temps de la création proprement dite de la carte d'application. La recherche des composants adéquates effectuée, la première étape à passer consiste à vérifier que les empreintes choisies sur le logiciel de CAO correspondent bien à celles des composants.


Une fois cette étape assez laborieuse effectuée, il ne reste plus qu'à passer à celle de la création proprement dite du circuit imprimé.

Encore de longues heures de travail en perspective pour atteindre l'objectif, à savoir un circuit imprimé fonctionnel, ou tous les composants ont bien trouvé leur place de façon à ne pas se perturber mutuellement d'un point de vue électrique et/ou mécanique, et ou les normes d'isolation électrique auront pu être correctement implantées parce que cette carte comportera des zones soumises à la tension secteur.

[06-02-2018]
Après plusieurs heures de réflexion sur le sujet, de mise en place et de modifications, j'en suis arrivé à une première implémentation des composants :


Mettre en place tous les composants en respectant des zones d'isolation minimum entre les parties potentiellement soumises à des niveaux de tension très différents, ainsi que la taille des empreintes puisque j'utilise des empreintes pour soudage à la main, donc plus importantes que ce qu'elles pourraient être, prend finalement beaucoup de place.

Il s'agit d'un premier jet en mesure d'être potentiellement modifié selon les difficultés que je rencontrerai lors du routage des pistes. La topologie de ce circuit ne ressemble pas du tout à ce à quoi j'aboutis d'habitude. Cela est du en grande partie à la taille imposante de certains composants.



On ne le dirait peut-être pas comme ça, mais le routage avance. Du fait de la topologie de la carte, il est totalement exclu d'utiliser le routage automatique. La tactique adoptée consiste à d'abord router chaque fonction de la machine avec une épaisseur de piste adaptée. Une fois cette opération effectuée, il ne restera plus qu'à router ces fonctions vers le processeur. Autrement dit, pour l'instant ce sont les liaisons les plus courtes, hormis celles d'alimentations, qui sont traitées en laissant le plus d'espace possible au milieu de la carte pour y acheminer par la suite les liaisons longues. Il reste encore du travail!

Après un bon nombre d'heures de travail avec l'aide toutefois de l'auto-routeur, j'ai fini par obtenir un routage 100% à peut près satisfaisant. Il me reste encore à travailler manuellement sur le circuit pour modifier les quelques aberrations restantes ainsi que les aménagements nécessaires dus aux spécificités de ce type de circuit :


Allez, encore quelques heures de travail et le bout du travail devrait arriver...

[01/03/2018]
Le routage de la carte est terminé.


Les quelques dernières modifications ont été apportées à la main sur le circuit. Il ne reste plus qu'à le transmettre au fabricant en espérant qu'il soit réalisable tel quel, malgré la finesse du dessin de la portion se situant aux alentours du processeur. Sans doute un bon mois d'attente avant de pouvoir commencer à implanter les premiers composants et effectuer les premiers tests.

lundi 22 janvier 2018

Western Electric W300B

A l'heure du tout numérique et de ses merveilles : fichiers corrompus; pertes de liaison internet; ralentissements des débits; codecs non installés et introuvables; applications plus à jour pour cause de matériel rendu obsolète; taux de compression destructeur; streaming pas si gratuit que ça; publicité hyper invasive; 'flicage' de la vie privée etc etc.., bref,  a ceux qui 'voudraient' encore jouir d'une musique de qualité sans entrave en mettant le prix au bon endroit, Western Electric annonce la ré-édition de son tube électronique W300B.


J'admets bien volontiers que ce type d'annonce ne dira peut-être pas grand chose à la majorité des personnes visitant mon blog. Quoi qu'il semblerait quand même que ce soit pour grande part des amateurs de qualité audio. L'annonce ce trouve à cette adresse : http://www.westernelectric.com/

Dommage que la société française Millerioux n'existe plus, cela aurait été le moment de refabriquer de très bons transfos de sortie. Heureusement, il reste quelques sociétés 'locales' en mesure de réaliser ce type de composants, capables de restituer l'expressivité de ces tubes.

Question prix, un ampli fabriqué avec ces composants sera très cher, en comparaison de toutes les 'bouses' (mais qui fonctionnent pas mal quand même pour ce qu'on leur demande) en provenance de... 'très loin', à prix défiant toute concurrence. Mais, et cela tombe bien, il n'y aura pas vraiment de concurrence possible (ou du moins pas avant un bon bout de temps), le marché cible n'étant pas du tout le même!

Amateur de technologie, voilà l'excellence en tube (il y a nombre d'autres très bons tubes, mais en triode, c'est le must) de nouveau disponible chez le fabriquant d'origine!



jeudi 21 décembre 2017

Ah, la propagande 'à la française'. Ou l'art d'amuser la gallerie à 5 millions d'Euros! (bis)

Il y a maintenant un an de cela, je publiais sur ce même blog une prestation vidéo de David L. Jones au sujet de la route solaire développée par l'entreprise de travaux publics Colas, et présentée en grande pompe par la ministre de l'écologie de l'époque, l'inimitable Ségolène Royal.

Pour rappel :


Après la mise en service de cette route, puis 11 mois d'exploitation, voici venu le temps d'un petit compte rendu par notre cher Dave :


Ce qui est bien avec Dave, c'est que non content d'avoir critiqué la démarche, il présente ici les résultats de cette hérésie bien française, chiffres à l'appui.

Sans doute un très joli coup de pub pour notre 'macadamiseur' national, financé avec l'argent du 'bon peuple' français, et sponsorisé par une ministre (malgré le haut degré de ridicule que peu dégager cette personne) en VRP de l'excellence (à la) française. Au delà de l'aspect totalement idiot d'un point de vue pratique d'une telle démarche, que penser du fabuleux Green Washing que présente ce genre d'initiative. Je vous laisse juge :


Oui, mais bon, c'est bien d'avoir tenté la chose pour montrer qu'on pouvait le faire. On peut le voir de cette façon. Les ingénieux ingénieurs français pourraient sans doute être 'utilisés' à meilleur escient...

A n'en pas douter, la France est une démocratie, dans le principe en tout cas. Après, tout se discute. Argons que la constitution française mise en place en 58 pour en définir et restreindre le strict exercice, n'en est encore qu'à ses débuts, et que l'heure de la maturité n'a pas encore sonné!

Et à propos de totem de l'excellence, en voici un qui trône en ce moment quelque part sur du macadam non 'photovoltaïsé' par Colas, qui à fonctionné une quinzaine d'années sur le bon vieux réseau nucléaire/charbon du pays. Restes d'un ancien abris bus Clear Channel en cours de remplacement par l'autre, le J.C. Entretien, rénovation? Mais non voyons : gaspillage, gaspillage, gaspillage, à unique but commercial. Il est vrai que je n'ose même pas me poser la question du recyclage!