- Tout commença par l'utilisation d'un kit de découverte de l'ATmega168pb vendu quelques Euros.
- Puis, vint l'idée de réaliser quelque chose de sympa avec cette petite bête. Pourquoi pas un petit thermostat?
- Les bases de l'application jetées il était temps de passer à la réalisation d'un premier prototype.
- Puis celui de son montage avec le relevé de quelques erreurs de conceptions sans conséquences pour un prototype.
- Le sujet de ce billet? Les premiers signes de vie de l'objet...
Restons modestes, pas question ici de concurrencer ce type d'appareils fabriqués par exemple par Momit.
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Ici, pas de wifi, pas de réglage avec sa tablette (quoi-que le système étant ouvert, tout reste possible), par contre, une commande par deux fils uniquement, vers un récepteur placé à proximité de la chaudière, donc simple d'installation. Une commande par boutons dédiés qui 'devrait' permettre une utilisation sans besoin de notice à proximité...
Comme je l'ai évoqué dans un des articles précédents, le processeur ATmega168 est très bien, sauf qu'il ne possède quand même pas énormément de mémoire programme. Je me suis rendu compte lors des différents tests avant prototype que la librairie graphique occupait une place assez importante, susceptible de me poser des problèmes par la suite. Je suis donc passé au processeur au dessus, le 328. La compatibilité entre ces différentes versions de processeur est telle qu'il m'a suffit d'en changer le type dans le logiciel Studio 6 puis de re-compiler mes tests originaux pour en valider le fonctionnement sur la carte prototype.
Par contre, pour développer sans la carte 168pb Xplained mini, il est nécessaire de disposer d'un programmateur matériel permettant de charger le programme dans le processeur.
En ce qui me concerne, je n'ai rien acheté de spécial. Je disposais déjà d'un petit programmateur "mySmartUSB light" de myAVR disponible au prix exorbitant de 15,95€TTC (hors frais de port).
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Ce type d'appareil ne peut pas prétendre fournir les mêmes fonctionnalités que les programmateurs fabriqués par Atmel. En particulier il n'est pas possible d'effectuer de session de débogage. La compatibilité STK500 ne permet pas non plus de 'remonter' la tension de fonctionnement du processeur.
Ces petits inconvénients ne gênent 'pratiquement' pas le développement. En effet, la plupart des routines potentiellement gênantes ont déjà été programmée et déboguées avec la carte de découverte Atmel, notamment la gestion du bus I2C. Concernant l'absence de remontée de la tension du processeur, l'annulation du message fourni par la partie logicielle permet de continuer normalement l'upload du fichier exécutable dans le processeur.
Tout au plus le développement global est un peu moins pratique qu'avec un vrai débogueur matériel mais cela n'empêche absolument pas d'avancer, et d'autres moyens existent pour 'fliquer' ce qui se passe dans un programme....
Concernant les 'aides' matérielles dont il est 'relativement facile' de disposer pour mettre au point les parties logicielles, et notamment ce qui concerne le bus I2C, j'ai utilisé 'un oscilloscope de marque Rigol DS2072 disposant de la gestion du décodage I2C pour les tests préliminaires. Appareil pas très cher à l'achat et apte à rendre de bons services :
Oui, je sais, encore de la publicité gratuite! |
Il m'a permi non seulement de valider l'exactitude des informations envoyées et reçues, mais aussi l'état des signaux. Par la suite, j'ai utilisé un analyseur logique 'Logic Cube' de Zeroplus, lui aussi disponible à un prix 'amateur' qui, bien que ne travaillant que sur des signaux logiques, et donc incapable de visualiser la vraie forme des signaux, permet cependant de décoder un nombre sensiblement plus important de protocoles :
Et ça recommence, je vais finir par demander des indemnités.... |
Cet appareil permet un affichage très pratique des échanges véhiculés sur le bus I2C.
En voici un exemple :
Conversation avec le capteur de température/hygrométrie avec un octet de trop demandé, pour voir... |
En voilà terminé avec la partie matérielle qui m'a permis d'effectuer mes différents tests.
Concernant la partie logicielle, je dois citer le travail fourni par Adafruit Industrie concernant le portage de la bibliothèque graphique sur le circuit utilisé par le petit afficheur graphique. Il ne m'a fallu que quelques adaptations d'écriture pour coller au mieux avec la structure employée dans le développement de l'application générale.
Tout ceci pour un premier résultat des plus encourageant :
En compagnie d'une précédente réalisation pour comparaison. |
Deux remarques :
- Sur le montage de droite, il a été utilisé des composants de grande précision. Les différences de valeurs mesurées sont uniquement dues au fait que le capteur du thermostat ne se situe pas au même endroit que sur le montage de droite.
- Le capteur utilisé sur le thermostat est de marque Honeywell et de type HIH6000. La particularité de ce capteur est une grande réactivité, notamment en ce qui concerne l'hygrométrie. Il s'avère bien plus réactif que le circuit de type SHT11 de Sensirion, pour une précision qui me semble assez identique et un prix bien moindre.
Il reste encore du travail de programmation à effectuer, notamment l'intégration du capteur de CO², la communication série et enfin l'application générale de contrôle...
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