mercredi 17 juin 2015

Work in progress.....

Cela va faire bientôt un mois que je n'ai pas publié d'articles sur un quelconque développement en électronique. Serait-ce a dire que le sujet des piles m'ait suffisamment épuisé pour m'être octroyé une longue période d'inactivité? Non, bien évidemment!

Au sujet des piles, vous pourrez en apprendre plus, ou tout simplement confirmer ce que vous avez appris tout au long de mes articles en visionnant ce sujet intéressant sur le blog de David L. Jones :

http://www.eevblog.com/2015/06/05/eevblog-751-how-to-debunk-a-product-the-batteriser/

ou il est question de se poser les bonnes questions au sujet d'un appareil censé pallier ce 'fameux' seuil de 1,2V des piles alcalines en permettant justement d'utiliser toute l'énergie encore disponible dans la pile alors que l'appareil alimenté devrait indiquer un défaut d'alimentation.


Il est intéressant de constater que durant cette vidéo, Dave teste la tension minimale de fonctionnement d'un lecteur DAT sony TCD-D8, et obtient une tension minimum de fonctionnement de 1,1V la ou, a vide, j'obtiens une tension résiduelle des pile de 1,285V, soit une différence de potentiel de pratiquement 0,2V. En connaissant l'intensité qu'absorbe le lecteur DAT, il serait facile de déterminer la résistance interne de la pile. Sous 100 mA (hypothese), elle 'serait' de R = U/I soit 0,2/0,1 soit 2Ohms! Je pense que c'est moins en fait parce qu'a 100mA, une pile fournit 1,2V minimum pendant environ 8h. Hors, des piles neuves permettent a ce Sony de fonctionner a peu près 3 heures. On peut en déduire une consommation d'environ 250mA soit une résistance interne d'environ 0,8Ohms. Plus l'intensité débitée est importante, plus cette résistance interne joue, d'une part en 'consommant' inutilement l'énergie de la pile, puis d'autre part en abaissant artificiellement la tension visible de la pile, la faisant passer a 1,1V alors qu'a vide elle présente une tension de  1.285V.
 
Bref, si l'utilisation de piles alcalines sous une intensité élevée est totalement contre indiquée, le consommateur lambda refusant l'élévation de son petit niveau de culture se verra offrir bientôt un autre 'fake' lui permettant de palier l'achat du 'fake' précédent, la pile alcaline.

J'attends de voire si ce produit sera disponible en France pour en faire le test. Il m'est a penser que ce 'truc' risque de fonctionner, mais sous faible intensité, forcément.

En fait, j'ai travaillé sur plusieurs projets :

Et encore, tout n'est pas sur cette image...
Dans l'ordre :
  1. Carte de développement pour processeur LPC1114FN28 et LPC810 de NXP.
  2. Carte de développement pour processeur Z8F6421 de Zilog.
  3. Interface RS485/USB série isolée pour travailler avec l'automate Fidelix.
  4. Couple de mémoires non volatiles pour Prophet VS avec capacité de 400 programmes.
  5. Mémoire non volatile de  32ko.
  6. Mémoire non volatile de 2ko.     
Explications :
  1. Cette carte a déjà été testée avec succès depuis plusieurs mois. En fait j'ai mis en place un environnement de développement sous Linux se passant de la librairie CMSIS. L'intérêt? Et bien celui de maitriser plus directement le processeur utilisé, même s'il s'agit d'un ARM, le circuit NXP n'est pas très compliqué a appréhender, malgré quelques facéties du LPC1114!
    Et puis surtout, procéder de la sorte permet de créer un code vraiment compacte. J'avais prévu l'utilisation de ce processeur dans une petite application d'exemple, mais en fait, ce projet s'est étoffé au fil du temps. J'espère produire une application viable d'ici quelques semaines.
  2. Même chose avec le processeur Zilog. Contrairement au processeur ARM 32 bits, il s'agit ici d'un processeur 8 bits a 20Mhz, tout simplement. L'intérêt de ce circuit, ou de cette famille de circuits, est l'extrême simplicité du composant allié a un outils de développement qui date bien d'une dizaine d'année maintenant mais lui aussi d'une extrême facilité d'installation et d'utilisation. Rien a voir avec l'usine a gaz d'Atmel et son 'Studio' que certains ne sont jamais parvenus a utiliser sur un windows. Je précise que j'utilise le logiciel Studio 6 d'Atmel sur un PC windows 7 sans problème.
    Certains gros constructeurs de micro-contrôleurs ont 'sponsorisé' a outrance leurs processeurs 32 bits a coups d'arguments parfois... discutables. Le but non avoué étant bien évidemment d'évincer toute une série de concurrents pourtant bien établis. Or, si l'on prend comme objectif le but, et non le moyen, ces processeurs Zilog sont réellement très intéressants.    
    Le pire dans l'histoire, c'est que le matériel se contente d'une liaison série, donc pas de drivers a installer, que le logiciel fonctionne très bien, même sur un PC de 15 ans équipée d'un processeur PIII a 866MHz sous windows 2000, et qu'enfin le débogueur temps réel est implémenté sur cette carte de développement pour dialoguer avec la seule patte dédiée au débogage du processeur. N'est-ce pas fantastique? A l'heure ou trouver un PC pour faire ce type développement devient de plus en plus difficile sur le marché du neuf...    
    Pour ce système j'ai aussi développé une application plutôt cossue. En fait, il s'agit d'un prototype réalisé il y a 10 ans, que je suis en train de remettre en service.
  3. Pour travailler avec l'automate Fidelix (voire 'la solution possible' dans ce billet), je souhaitais m'équiper d'une interface série USB vers série 485. Et isolée galvaniquement si possible. Des interfaces de ce genre sont faciles a trouver en version non isolées. A prix très bas. Par contre la version isolée 'tape' systématiquement dans le professionnel, a un prix oscillant entre 100 et 200 Euros. Et encore, l'utilisation de l'appareil ne semble pas toujours évidente. Parce que suivant le type d'isolation mise en place, des restrictions importantes peuvent subvenir lors de la communication entre deux appareils, sans qu'il soit toujours facile d'en déterminer  les impacts réels en productions. Je ne connais que trop ce genre de problème et, ne souhaitant plus y être confronté, j'ai décidé de développer moi-même cette interface. J'ai donc utilisé un composant d'interface très particulier, introuvable en France, mais qui rempli très bien sa fonction, même a très haute vitesse! Peut-être un article sur son utilisation avec l'automate Fidelix.
  4. Je n'ai pas encore testé ces deux mémoires dans mon Prophet VS. Ces mémoires, outre le fait de se passer de batterie pour retenir les données tout en se comportant quand même comme une mémoire statique conventionnelle, permettront de multiplier par 4 la capacité de stockage de programmes de la machine. J'ai en tête une autre modification pour permettre une sélection facile des 4 banques de mémoires, ainsi que l'amélioration de l'entrée des paramètres sur le panneau de commande du synthé. A suivre....  
  5. Mémoire non volatile de 32Ko non encore testée.
  6. Mémoire non volatile déjà testée avec succès dans mon JX-3P.
Et quoi d'autre? J'ai reçu le circuit imprimé de mon thermostat mais ne l'ai pas encore monté. Je travaille actuellement sur le portage de ce petit ordinateur d'étude de la belle époque : 

http://oldcomputers.net/micro-professor.html
dans un FPGA. Je possède toujours une petite imprimante se connectant a ce système :

http://www.old-computers.com
mais le prix aujourd'hui demandé pour un MPF1P justifie bien quelques réflexions pour réussir a l'intégrer dans un circuit a quelques Euros! Pour le moment, le moniteur fonctionne et j'en suis a l'écriture de l'interface entre l'affichage et un port série, afin d'être en mesure d'utiliser un PC avec émulateur de terminal en guise d'organe d'entrées/sorties. Et pourquoi pas utiliser un antique PC pour cette utilisation. De ces PC que l'on trouve parfois sur les trottoirs parisiens :


Un NEC PIII a 866Mhz tout a fait fonctionnel et en très bon état


     

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